À QUEL SAINT SE VOUER QUAND ON EST ATHÉE ? par François Leclerc

Billet invité

Comment s’orienter dans l’opacité d’un système financier ne retrouvant pas son équilibre ? À quels indices se raccrocher pour évaluer sa situation réelle ? Observer les commentateurs papillonner en allant de l’un à l’autre, s’y perdant souvent, renvoie à une autre question : comment confier son destin à un système qui dérape et dont le fonctionnement même vous échappe ?

Tous les taux, indices et notations sont sollicités, mais en pure perte. La bourse joue au yo-yo et ses sautes d’humeur ne sont plus significatives que d’un seul événement : la chute des valeurs financières. Le marché obligataire se tend, obéissant à une tendance lourde, mais l’on sait ses taux biaisés par les interventions des banques centrales. Le gigantesque marché monétaire obéit à des opérations financières obscures. Enfin, les notations des agences sont censées exprimer au mieux les anticipations des marchés, mais elles sont décriées pour cause de prophéties auto-réalisatrices.

Les économistes, quand ils veulent être sérieux, sont à la recherche d’indices donnant la mesure indirecte des phénomènes qu’ils tentent d’appréhender, quand l’information manque ou n’est pas crédible. Du temps où les jeunes pousses de la croissance étaient vainement recherchées, un grand cas était fait du Baltic dry index, qui exprime l’évolution du cours des prix du transport maritime des matières sèches. Afin de déjouer les pièges des statistiques chinoises, considérées comme manipulées et peu crédibles, les chiffres de production de l’énergie électrique sont régulièrement scrutés, donnant faute de mieux une mesure indirecte de l’évolution de l’activité industrielle. Quel analyste n’a pas son indice préféré et ses statistiques révélatrices ?

Mais, quand il s’agit de la finance, c’est une toute autre affaire. Tout le monde est plongé dans le noir et cherche à tâtons à se reconnaître. L’ampleur des dépôts à la BCE effectués par les banques sert de révélateur, de même que le volume des crédits obtenus à prix d’ami. Nous laissant incapables d’évaluer les marchés du shadow banking qui font l’objet de transactions de gré à gré dont les volumes notionnels sont gigantesques, les acteurs pas identifiés et le risque qu’ils représentent incalculable. C’est le cas pour le marché des CDS. En désespoir de cause, nous nous rabattons sur les données fournies parcimonieusement par la Banque des règlements internationaux, par les analyses des banques, ainsi que sur des sources qui n’offrent que des aperçus à la sauvette, comme si l’on regardait par le trou d’une serrure. L’habitude aidant, faut-il s’en satisfaire ?

Avec ces données partielles et estimées, nous ne percevons que les effets secondaires de mystérieux mouvements sous-jacents qui s’apparentent à ceux des plaques tectoniques : quand elles se rapprochent l’une de l’autre, des séismes en résultent. Nous vivons ainsi sur un imprévisible volcan en activité dont il vaudrait mieux s’éloigner, mais comment ? Le fait de devoir utiliser des analogies est significatif du dénuement dans lequel nous nous trouvons, lorsque nous cherchons à expliquer ce que nous n’observons pas.

Dans ce brouillard persistant et entretenu, un indice fait loi : celui des taux du marché obligataire. Car la crise de la dette souveraine met en danger tout l’édifice, comme auparavant l’ont fait les produits financiers issus de la titrisation ou les CDS, censés diluer le risque et qui l’ont au contraire accru. Les obligations d’État sont un point d’appui essentiel pour les acteurs financiers, leurs produits et leurs transactions, mais elles ne sont plus assorties du « risque zéro » qui faisait tout leur charme.

Des signaux rendent compte des dérèglements qui en découlent. Le collatéral, ces actifs apportés en garantie qui permettent au système financier de fonctionner, ne serait plus disponible en quantité suffisante, soit en raison des suspicions des investisseurs échaudés, soit pour cause de qualité insuffisante. Le nombre de transactions successives réalisées avec le même actif aurait diminué (voir le billet de Paul Jorion). Le rendement général du système en serait atteint, en raison de la contraction de l’offre des fonds disponibles, créant une compétition pour s’en procurer, aboutissant immanquablement à une hausse des taux d’intérêt.

On en voit les effets pour les banques, qui éprouvent des difficultés à réaliser leurs programmes de refinancement. Si le risque sur la dette souveraine devait se généraliser, le phénomène s’accroîtrait encore, comparable à un lent étouffement. Si la dette souveraine américaine était touchée, cela aboutirait à la paralysie, puisqu’elle est le référent par excellence du système.

La machine a produit trop de dette, elle est grippée en raison des défauts de paiement dans le secteur hypothécaire, ou qui menacent sur le marché de la dette souveraine. Le roulement de la dette est de plus en plus perturbé. En réaction, les établissements bancaires rencontrent la désaffection des investisseurs, qui craignent que les États ne soient plus en mesure de les aider, ils rencontrent des difficultés à emprunter.

Demander aux États de reprendre le droit chemin est la seule réponse qui est envisagé. Noué, le mécanisme reste infernal. L’espoir est que la dette souveraine puisse rejouer son rôle et que tout reparte comme avant. Une véritable gageure.

140 réponses sur “À QUEL SAINT SE VOUER QUAND ON EST ATHÉE ? par François Leclerc”

  1. Pierre-Henri de Menthon pointe notamment le fait que les Français les plus riches réalisent des retraits et que cela se passe « loin des caméras, à l’abri des bureaux cossus des banquiers privés, ceux qui gèrent le patrimoine des grandes fortunes ! »

    Dans la vidéo ci-dessous, il est précisé :

    « Chez Pictet et Lombard Odier, deux grandes banques privées de Genève, les ouvertures de comptes par les Français se multiplient, des dizaines de millions d’euros affluent tous les jours. »

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_oEWxIkVA7o#!

    Nous sommes embarqués dans un grand bateau appelé « ZONE EURO ».

    Or, que voyons-nous ?

    Nous voyons les passagers les plus riches qui sont en train d’entasser leurs richesses dans des canots de sauvetage.

    Nous voyons les passagers les plus riches qui sont en train de fuir le bateau « ZONE EURO », pour aller mettre leurs richesses dans les banques privées suisses : la banque Pictet, la banque Lombard Odier, etc.

    Nous voyons les passagers les plus riches qui s’éloignent du bateau « ZONE EURO », et qui mettent à l’abri leur épargne en-dehors de la zone euro.

    C’est un signe qui ne trompe pas.

    C’est un signe qui montre que le bateau « ZONE EURO » est en train de couler.

    1. Le club privé des supers riches , et quel vocabulaire magique; montée en force, tripler, quadrupler des fortunes en cinq ans, , camper sur des milliards , plus-valus inouies, formidable , énorme profit, se frotter les mains, racheter à tour de bras les noms réputés etc etc ..tous apprécient beaucoup les rives du Léman, ce qui permet au canton de Vaud d’accueillir 49 supersupersuperriches, dont la fortune totale s’élève à 87,4 milliards de francs! Deuxième, Genève, avec 47 membres du club qui pèsent 53,5 milliards. Montant presque identique pour Zurich, mais pour 60 personnes. Quant à Zoug, il est quatrième, avec 15 milliardaires, qui pèsent «seulement» 26,9 milliards « les pauvres » petits derniers.. Pictet qui valait entre 9 et 11 milliards de francs, combien demain??? «  » cette année la fortune des 300 superriches a progressé de 23,3% , soit la modique somme de 46 milliards de francs, pour un total de 420 milliards (répartis inégalement, puisque les 101 milliardaires concentrent 83% de cette fortune, dont 20% pour les 7 premiers). Ces 420 milliards, c’est à peu près la totalité des avoirs de toutes les caisses de pension de Suisse, avec lesquels il faudra payer la retraite de quatre millions d’actifs. C’est plus que le PIB helvétique » …..un autre monde ….

      1. Puisque la Suisse attire les capitaux mondiaux et du coup offre un excellent niveau de vie à ses nationaux, on peut se demander …
        1- …pourquoi les autres pays font exactement l’inverse
        2- …ou alors pourquoi la France ne prend pas des mesures coercitives contre ses émigrés fiscaux qui continuent néanmoins à gagner de l’argent en France .
        par exemple pourquoi elle ne pénalise pas très durement ceux qui font évader leurs capitaux en les emprisonnant quand ils reviennent en France, car l’évasion fiscale est extrêmement grave . Elle est responsable des moindres rentrées fiscales, de l’abandon par l’Etat endetté de pans entier de la recherche médicale, de la chute de 75% des budgets sociaux, bref de la misère et de la mort des plus défavorisés en période de crise de l’emploi .
        3- …pourquoi les lois françaises permettent aux Français qui ont choisi d’émigrer vers un paradis fiscal de continuer à gagner du fric sur la France. Je pense aussi aux chanteurs et acteurs dont les chansons, les films et les vidéos auxquels ils participent devraient être énormément taxés, (même au téléchargement) vers la France, pour compenser l’évasion fiscale et dissuader leur clientèle . Ce serait d’autant plus dissuasif pour les acteurs et les chanteurs francophones dont la clientèle se trouve essentiellement en France .

        Or, la France semble au contraire favoriser ceux qui pratiquent l’évasion fiscale, à croire que ceux qui rédigent les lois aiment cette pratique.

      2. @Mianne :
        Pourquoi ? Solidaité sainte de l’oligarchie qui est aussi une diaspora qui se rit des frontières.( La France comme l’écrasante majorité des états de la planète est gouvernée par des personnes – de gauche ou de droite- faisant partie de cette oligarchie)

      3. Il y aurait une solution pour taxer ces évadés fiscaux, c’est de surimposer leur patrimoine resté en France, appartements parisiens, villas en bord de mer ou à la montagne, châteaux , vignobles réputés etc, etc…..avec, bien sûr, la chasse aux prête-noms….

      4. A quel saint se vouer quand on est athée ?

        Après le moyen âge et sa folie religieuse sont venus les temps modernes où la science et la technique étaient là pour remplacer dieu et améliorer la condition humaine, on y a cru d’autant plus avec les fulgurants progrès techniques du XXème, la machine allait libérer l’homme, en fait la machine a surtout libérer encore plus les profits puisqu’il ne fut bientôt plus question d’avoir besoin de main d’œuvre. Les sciences et les techniques qui portaient espérance nous ont trahi au lieu du service du plus grand nombre, elles se sont placés au service d’une minorité, et l’espoir qui ne croit plus ni en Dieu ni en la Science is dead.

        SHOW MUST GO ON

        En 1900, il fallait 1200 heures de travail pour produire une tonne de blé, aujourd’hui il faut 3 heures…

    2. ET au Canada :

      Les banques se disputent la clientèle fortunée

      Il s’agit des activités de «banque privée» pour la clientèle fortunée, c’est-à-dire les particuliers ou les ménages à revenus élevés et qui ont aussi plus de 1 million de dollars en actifs investis, en excluant leur résidence.
      «Le nombre de ménages fortunés au Canada est en croissance soutenue. Il doublera au-delà d’un million d’ici la fin de la décennie et environ 20% sont au Québec. C’est un marché attrayant mais aussi très concurrentiel»
      «Les clients fortunés comptent pour 2% de la clientèle des banques mais pour les deux tiers (66%) des actifs des particuliers. Cette proportion devrait grimper aux trois quarts (75%) des actifs au cours des prochaines années»

    3. La Suisse continue à fonctionner : salaires 2 à 3 fois plus élevés qu’en France et pourtant pays exportateur. Comment font-ils (à part attirer les capitaux étrangers) ? ?

    4. Ah BA, depuis le temps…
      Un jour tu auras raison mais seras-tu encore vivant ?
      Les riches ont peut être tout simplement peur qu’on leur ponctionne une partie de leur cassette parce que les choses changent et pas dans leur sens. Quand les nazis ont suivi le même chemin c’était effectivement un signe qui ne trompait pas, mais visiblement pas celui de tes rêves…

  2. A quel saint se vouer? A Sainte Rita et/ou à Saint Jude, pour les causes désespérées: d’autant plus si l’on est athée…

    1. Je pencherais pour Saint-Emilion, Saint-Estèphe ou Saint-amour.
      Toujours accompagnés par Saint-Marcelin ou Saint-Nectaire.

    2. A quel saint se vouer quand on est athée ? Si l’on n’a pas trop de scrupules, se déclarer saint soi-même, grand gourou, et lancer une nouvelle religion bien lucrative , prêchant la pauvreté par l’abandon de tous les biens des adeptes en votre faveur, et appelée secte jusqu’à ce qu’elle compte un nombre suffisant d’adeptes pour mériter le nom de religion .

      1. @Julien Alexandre

        Je n’ai pas dis que j’aimais: c’était pour le titre lié au nom du « groupe », son seul intérêt!

        Pour me faire pardonner?

        Quelque chose de très original: un fado (portugais), bien connu « Alfonsina y el Mar« , en version japonaise, style bandonéon/tango, qui a… « du style » 😉

        1. Très beau, mais ce n’est pas un fado ! C’est une zamba argentine, enregistrée pour la première fois par Mercedes Sousa.

      2. Merci pour ces précisions, François: l’ayant dans ma collection de cd de fados, interprété par Cristina Branco, et n’étant pas portugais d’origine, j’ai fait l’erreur!

        D’où l’interprétation bandonéon-tango, qui n’est pas absurde, cette chanson étant d’origine sud-américaine.

      3. @ François :
        Puisque l’on parle de saints et que l’on dit toujours qu’il veut mieux s’adresser à Dieu qu’à ses saints, une chanson de circonstance donc :
        Solo lo pido a dios

        Solo le pido a dios
        Que el dolor no me sea indiferente
        Que la reseca muerte no me encuentre
        Vacia y sola sin haber
        Hecho lo suficiente

        Solo le pido a dios
        Que lo injusto no me sea indiferente
        Que no me abofeteen la otra mejilla
        Despues de que una garra
        Me araño la suerte

        Solo le pido a dios
        Que la guerra
        No me sea indiferente
        Es un monstruo grande
        Y pisa fuerte
        Toda la pobre inocencia de la gente

        Solo le pido a dios
        Que el engaño
        No me sea indiferente
        Si un traidor
        Puede mas que unos cuantos
        Esos cuantos no lo olviden facilmente

        Solo le pido a dios
        Que el futuro
        No me sea indiferente
        Desahuciado esta el que tiene que marchar
        A vivir una cultura diferente

        Solo le pido a dios
        Que la guerra
        No me sea indiferente
        Es un monstruo grande
        Y pisa fuerte
        Toda la pobre inocencia de la gente.

  3. Merci François,
    mieux que d’habitude encore, vous donnez la véritable mesure de la « semoule » dans laquelle pédalent allègrement ceux qui sont en charge des « affaires » publiques. Comme les concepts de bien public et de bien commun leurs sont par construction étrangers, nous, insignifiantes variable d’ajustement, avons beaucoup de soucis à nous faire pour l’avenir (proche, trop proche).

    1. de quel avenir parlez vous ?
      de celui de vos descendants ou du vôtre ? vous parlez d’avenir ou de destin ?
      notre destin sur terre est ce que nous en faisons dans le temps qui nous est imparti, cad pas grand chose et plus on avance et plus on s’en rend compte ( normalement ). les limites de notre libre arbitre sont déterminées par des lois physiques ; le temps qui s’écoule, votre capital génétique, le milieu dans lequel vous êtes nés, j’en passe et des meilleurs mis une chose est certaine : il y a un début et une fin et moi qui ne suis pas athée, même si je ne crois pas au Dieu qu’on essaye de nous vendre depuis longtemps et sous différentes sauces, je crois que de l’autre côté du miroir qui est très proche il y aura un bilan . On fera le point sur la façon dont on a utilisé tout ça et dans quelles mesures on est digne de confiance pour repartir sur d’autres formes de projets.
      quand à mon avenir sur terre je sais dèjà ce qu’il sera avec vue éternelle sur le fond d’un cercueil.

      1. Néanmoins, il nous reste la parole et les idées, avec nos questions pour très lentement éveiller nos proches. Cela se distille, peu à peu, et l’effet est de surprise, même si c’est posthume.
        On oublie les legs pour la postérité. Soyez éthique dans vos actes, oubliez Dieu, restez à votre hauteur d’homme et montrez les bienfaits d’une âme sans cupidité, sans vanité. Où qui tente chaque jour d’en ajuster les excès.
        Dieu vous reconnaitra par vos attitude humble et d’humilité.
        Et lisez , et relisez « Tu seras un homme mon fils ».
        Bien à vous et à nous.
        Fred.

  4. Le vrai nom du bateau « zone euro « d’aprés les Anglois c’est le Titanic ! et l’Angleterre est isolée comme un voyageur ayant manqué le départ de ce magnifique vaisseau ( L’Enfer est pavé de bonnes intentions « ) et seul sur le quai de Southampton !

  5. Moi je pense qu’on est entrain de se prendre une grande claque et que ce qui va ressortir de tout ça, c’est la nécéssité pour l’homme de revoir son jugement sur sa prétendu maitrise des choses: un bon article: vers l’humilité

  6. Pas de doute,nous nous sommes fracassés sur le gigantesque glacier du cartel- banque.
    Pour la suite :
    Conduite à tenir ,pas de souci : même les athées ont toute la confiance de Dieu ou d’Allah. ».
    …Ceux qui croiront en mon Nom seront sauvés… » (Le Livre)
    Quant aux manoeuvriers « Illuminés » ,ils pourront toujours s’adresser au guichet des causes perdues.

  7. J’imagine que l’équipage du vol Air France de Rio à Paris a du se trouver dans les mêmes interrogations que vous ( nous) quand les défaillances des sondes Pitot n’ont plus causer que de l’information incompréhensible et inexploitable .

    Il lui manquait la procédure d’urgence adéquate pour éviter le plongeon final .

    j’espère que la procédure « restructuration mondiale de la dette, reprise des accaparements privés sans causes et obscènes , interdiction de pari sur les fluctuations de prix , mécanisme de type Bancor et caisse de compensation mode PSDJ ,démocratisation d’une gouvernance mondiale à renforcer, en clair abandon d’urgence des procèdures mode capitalisme financier  » , évitera à l’avion planète Terre la même fin .

  8. Facile la question !
    Abandonner saint Systémique aux calanques chinoises (comique de répétition)
    et s’arréter a la derniere station du calvaire avant la déroute : sainte énergie .

  9. HS mais !!

    CERN scientists find signs of Higgs boson, the missing link of particle physics, but stop short of claiming discovery

  10. « comment confier son destin à un système qui dérape » ?

    La réponse est dans la question !

    Passager d’un automobiliste ivre (de vanité), ne sachant où il va, accélérant à toute allure (des réformes et des impositions diverses), accroché à son portable (n’écoutant que les injonctions de ses amis banksters), changeant de direction à tout bout de champ, vous demandant de la « fermer » (sic le référendum prévu pour la Grèce) …. et qui désormais dérape !

    Que feriez-vous ?

  11. Quand l’ex-patron de Jérôme Kerviel prévoit l’Apocalypse

    Saint Michael ?
    « J’ai discuté récemment avec Michael Milken qui est un très brillant esprit, même s’il n’a pas fait que des choses bien. » Milken est l’inventeur des Junk Bonds, qui fut condamné à dix ans de prison et en fit deux. « Il m’a rappelé que la formule la plus importante d’Albert Einstein n’était pas e=mc2 mais celle des intérêts composés ».

    Vérification faite, il s’agit bien d’une règle, sinon établie au moins popularisée par Einstein, dite « des 72″, soit le nombre qu’il faut diviser par le taux d’intérêt attendu pour obtenir le nombre d’années nécessaire au doublement du capital. Les financiers vivent décidément sur une drôle de planète où l’on affirme sans rire que la théorie de la relativité n’est pas le plus important apport théorique du génie scientifique. »

  12. Faut aller plus loin que se qu’imaginent certains, comme Lordon. Préparer une économie parrallèle, dépendante le moins possible du système. Sur une idée simple : en cas de panne de la gestion des systèmes de paiement, on se démerdera. Et c’est reparti sur le troc, la solide hilarité, l’entraide, la démerde, le vivre avec peu… mais avec indépandance.
    La pauvreté se partage bien mieux que la richesse. Et puis il faut faire ça tant qu’on a encore la pèche, la santé, à bouffer… après ce sera trop tard.
    Quant aux crétins endimanchés qui nous ont mené là, soit on les ignorera… soit on leur fera la chasse.

    1. Une monnaie SELidaire via les Systèmes d’Échanges Locaux (S.E.L.) beaucoup plus fiable que l’or et l’argent ! L’or (métal) ça ne se mange pas, l’argent, on voit ce que ça a donné : des endettés paraît-il jusqu’en 2042 !
      L’intérêt, c’est la relation humaine tout simplement !

      1. L’intérêt des S.E.L.? Sans intérêt (ni d’ailleurs de T.V.A…).

        L’inconvénient? En AUCUNE manière, bien évidemment pour des raisons fiscales, avoir comme activité rémunérée en SEL, son activité professionnelle (ou ayant un rapport avec). Par exemple un informaticien n’a pas intérêt à donner des cours informatiques en échange de SEL!

    2. D’après un article du Courrier International, il y a des milliardaires américains qui sont prêts à financer leur fuite en sous-marin si les choses tournent mal.

  13. Non, la dette souveraine américaine ne sera pas touchée. Tout comme la japonaise. La raison en est simple : contrairement à la zone euro, les dettes souveraines américaines ou japonaises sont libellées dans une monnaie souveraine, c’est-à-dire dont les États correspondants émettent la monnaie, donc dont ils ne peuvent être à court. Il n’y aura pas d’inflation notoire, encore moins d’hyperinflation, parce que la dette souveraine de ces États ne sert plus qu’à gérer les taux d’intérêt par leurs banques centrales (et éventuellement à leur faire croire qu’ils ont besoin de se financer).

    Je l’explique plus complètement dans ce billet, et n’hésitez pas à lire ce qu’en dise les experts de la BRI (lien dans le billet) si vous n’êtes pas convaincus que la dette des États n’est pas inflationniste.

    1. « En quoi une dette est plus susceptible de faire défaut ou d’être dépréciée par l’inflation si elle est détenue par des mains étrangères plutôt que nationales ? »

      A mon humble avis c’est assez simple:
      Le dollar est une monnaie d’échange de réference internationale. Les USA s’endettent en dollars. Ce qui veut dire que le monde entier achète leur dette en dollar.
      Peut importe alors le cours du dollar ou l’état de la planche à billet de la Fed.
      Celui qui va perdre, c’est le couillon qui achète de la dette en dollars et qui se trouve dans la zone euro! Les USA peuvent utiliser la planche à billet, cela ne changera rien pour eux, meme s’ils obtiennent une baisse du dollar face au yen, euro, etc…
      C’était le problème de l’Argentine ou par extension de tous les pays qui empruntent au FMI: Ils remboursent en dollars, peut importe le niveau de leur propre monnaie. En cas de baisse de leur monnaie, leur dette explose. Bien sur ils peuvent emmettre de la monnaie pour compenser. Mais cela provoque une nouvelle attaque exterieure contre leur monnaie, le systéme s’emballe.
      C’est le processus Weimar, argentin, et celui de pratiquement tous les pays aidés par le FMI ne pouvant pas rembourser leurs dettes.
      Alors bien sur, il faut décider à un moment donné, la convertibilité unilatérale de sa monnaie avec le dollar, comme le font les chinois. Dans ce cas l’Argentine rembourse sa dette avec sa monnaie au taux qu’elle décide, et non pas celui du marché. Le marché considère ceci comme un défaut, du vol, une rupture de contrat etc…Et jure par tous les noms qu’on ne pretera jamais rien aux argentins et que si un avion argentin atterri à New-York il sera saisi par les huissiers de « justice ».
      Le cas de l’Italie revient au meme: Soit elle reste dans la zone euro, mais au prix d’effort désespéré contre son peuple, et les huissier de la Zone, comme Mario Monti conduisent le pays pour le dépecer, car c’est cela dont il s’agit. Ou le peuple révolte décode de quitter la zone euro. En ce momment la, la parité unilatérale lire/euro est instituée par l’Italie, pour rembouser sa dette en Euro. Au vu des banques de la zone euro cela se nomme un « défaut ».
      Par contre l’Italie sera libre d’utiliser la planche à billet, ce qui fera encore plus horreur à la zone euro, car la valeur de sa dette déja dépréciée de 40% pourra descendre jusqu’à 30% de sa valeur!
      Au grand soulagement des italiens…

    2. J’ajoute: La parité lire/euro ainsi obtenue, n’est qu’une parité unilatérale:
      Si vous voulez acheter de l’euro avec vos lires vous devrez passer par le marché…
      Par contre si vous devez rembourser des dettes contractées avant le « défaut » vous les remboursez en une lire=un euro. Ce qui est juste non? Le rapport de force inversé.
      Ce n’est pas la chose stupide faites par le néolibéral Menem en s’obligeant a maintenir la parité avec le dollar contre les marchés, en obéissant à la loi du marché!
      Pourtant le rentier italien le voudrait, il voudrait qu’une lire soit échangée en un euro. Ce qui est évidement ubuesque.
      Mais la loi du rentier et du marché sont ubuesques d’inconséquences.

      1. Vous mélangez tout, Izarn. Détenir une obligation promettant une somme en monnaie étrangère n’est pas la même chose que de l’émettre : dans le premier cas, vous recevez cette somme, dans le second, il vous faut d’abord vous procurer cette somme pour la donner à celui à qui vous avez vendu la dette. Dans le premier cas, pour peu que ce soit l’émetteur de la monnaie dans laquelle est libellée la dette et l’émetteur de la dette elle-même soit la même personne, alors il n’y a pas de défaut possible techniquement, si ce n’est volontairement, arbitrairement. Dans le second cas, il n’est pas dit que vous parveniez à exporter ou à réemprunter la somme étrangère promise, donc vous pouvez être contraint de faire défaut, malgré vous. Le premier cas, c’est la dette souveraine américaine libellée en dollars, le second la dette souveraine argentine libellée en dollar. Rien à voir.

        Mieux vaut acquérir ses devises étrangères par le change et par l’exportation que par l’emprunt, trop dangereux. Quitte à croître plus modérément au début.

        Mais nous dérivons. Constatez la situation actuelle : jamais l’État fédéral américain n’a été aussi endetté (du moins en temps de paix), pourtant l’inflation est encore très faible et il ne fait toujours pas défaut. Simplement, il est vrai que sont taux de change est en berne, mais ce n’est ni un défaut, ni de l’inflation, seulement un problème pour ceux qui comptent échanger de monnaie maintenant. Il leur reste manifestement préférable d’avoir un bon du Trésor avec des intérêts, que du cash sans versement d’intérêt.

        Dans le cas particulier de la sortie de la zone euro, je recommande l’euthanasie instantanée de la dette comme je l’explique dans mon dernier billet. Enfin, je n’aime pas la dévaluation qui ne fait que reporter la nécessité du déficit, je préfère des taux de change flottants et des contingentements douaniers.

  14. On peut se vouer aux seins de l’actrice Pakistanaise Vina Malik, qui dénonce à poil le fait qu’ISI est Al Qaeda et Al Qaeda est ISI en couverture de FHM INDIA de décembre.

    Un drone MQ9 Reaper, dit « la faucheuse », conçu pour être capable de voler jour et nuit dans l’attente d’une cible à déglinguer s’est crashé à l’atterrissage au Seychelles. C’est vrai que la misère est moins pénible au soleil, mais bon, en ce moment ils tombent comme des mouches.

    Ce modéle de drone est utilisé pour surveiller la frontière mexicaine et repérer les immigrants illégaux. Bientôt pourrait-il être armé pour tirer à vue comme font les rednecks fantasmés du « Machete » de Robert Rodriguez?

  15. « Les obligations d’État sont un point d’appui essentiel pour les acteurs financiers, leurs produits et leurs transactions, mais elles ne sont plus assorties du « risque zéro » qui faisait tout leur charme. ».
    Le système financier a perdu pour longtemps son airbag anti-crack fiancier : les obligations d’état. Et rien à l’horizon pour le remplacer. C’est un véritable séisme. A quoi se raccrocher pour pondérer ses prises de risques sur le marché des actions ?
    Il est question de CAC (clauses d’action collective) associées à l’emission de toutes les dettes souveraines à partir de juillet 2012 :Ces clauses définissent le % de créanciers qui votent les conditions de restructuration qui s’appliquent à tous, si nécessaire. Finies les négociations avec toutes les banques comme pour la décote de 50% de la dette grecque ! Plus d’unanimité obligatoire.
    Non décidemment on est pas prêt à un retour au ‘business as usual’ !

  16. Ne savoir plus à quel saint se vouer.
    C’est une plainte fréquente chez les gens qui ne croient pas aux saints et qui sont incapables de former pour eux-même un voeu quelconque de sainteté. A ceux-là, je conseillerais saint Expedit qui a l’avantage sur les autres saints de n’avoir jamais existé. Ce prétendu martyr dont l’histoire est introuvable fut inventé, je crois, dans les vingt dernières années du dernier siècle. On l’invoquait pour les affaires qui ne marchaient pas et dont l’expédition rapide était désirée.
    Une image édifiante qui se vendait dans une boutique pieuse, aux environs du Bon Marché, le représentait brandissant un glaive, sur la lame duquel était écrit le mot « hodie », aujourd’hui et foulant aux pieds un noir corbeau qui exhalait en phylactère le haïssable adverbe « cras » significatif de demain. Si donc on avait une échéance pour aujourd’hui, on était immédiatement tiré d’affaire par saint Expedit. De même, si le train avait du retard et qu’on eût besoin d’arriver le jour même, il suffisait d’invoquer saint Expedit et on pouvait être sûr de voir le train entrer en gare à minuit moins cinq. Si une rosserie quelconque menaçait d’être infructueuse après le coucher du soleil, saint Expedit intervenait aussitôt. Ainsi de toutes les choses et jusqu’aux moindres. Un coup de poing en pleine figure ou un coup de pied au derrière arrivait avec la même promptitude qu’une lettre chargée ou une épouse vagabonde, et le corbeau sinistre expirait en croassant.
    Il est infiniment regrettable que l’autorité ecclésiastique ait condamné cette dévotion si bien assortie à l’intelligence et à la taille de nos bourgeois!
    Léon Bloy – Exégèse des lieux communs – Deuxième série – 1913

    1. Votre Saint Expedit me plait beaucoup . Evidemment, il était trop sympa avec les pauvres pour échapper au courroux de l’autorité ecclésiastique .

      Ouf, nous pouvons évoquer aujourd’hui un nouveau Saint Paul, Saint François, Saint Julien … tous d’une efficacité redoutable dans leur mission de dézinguer les idoles, en particulier le Veau d’Or ou le dieu Marché

  17. J’ai un ancien camarade de classe Julien Jerphaghon, qui disait toujours, que ceux qui sont athées sont dans l’erreur, parce qu’il croient que Dieu n’existe pas, mais ils ne peuvent pas davantage prouver qu’il n’existe pas.
    Merci François Leclerc pour vos excellents billets, dont je ne peux plus me passer, je dois bien vous l’avouer!

    1. Merci Idle,

      C’est mon cas, je ne suis tellement pas croyant que je ne suis même pas athée…

      Je pense même que je ne dois pas toujours croire mes yeux,mes oreilles ni tous mes sens, pas plus que ma mémoire…

      Cela me rappelle le dialogue suivant entre un élève et son maître bouddhiste Zen

      – Maître, je sais que je ne sais rien.

      -Prétentieux…

      Paul

      1. @ Paul

        Merci pour la facétie Zen. C’est exactement ma réponse. Il est rare qu’elle soit partagée.
        Je formule aussi la relativité de nos connaissance de cette façon:
        – Je ne prétends pas plus comprendre l’univers qu’une fourmi ne peux prétendre connaitre les crus de Bourgogne.

      2. « Quand on voit ce qu’on voit, que l’on entend ce qu’on entend et que l’on sait ce que qu’on sait, on a raison de penser ce qu’on pense. »
        Pierre Dac

    2. D’ailleurs les croyants sont aussi dans l’erreur, parce qu’ils croient que Dieu existe, mais ils ne peuvent pas davantage prouver qu’il existe.

      1. L’esprit de l’homme, comment sait-il s’il se trompe, qu’il est dans l’erreur si ce n’est face à la vérité qu’il contient mais ne peut formuler ?
        Prouver n’est pas une nécessité . Ne pas se perdre en est une. Possible qu’il faille se perdre pour se retrouver et avoir en soi quelque preuve ?
        On n’a pas besoin de prouver qu’un jour nous ne serons plus là . Ni que nous serons ailleurs. On verra bien en temps utile . On est dans ce temps, le temps passe, patient .
        De quoi disposons nous pour comprendre ce qui se passe ? pas grand chose , certainement . On est bien démuni devant l’universel . Et pourtant, on le conçoit . On le dessine ou le chante . On le dit .
        Nous sommes des êtres réduits à peu: une conscience , un corps et un cœur. N’ôtez aucun de ces éléments , sinon rien ne tient. Que ce soit pour une personne ou pour un ensemble .
        Il est tout à fait possible que nous ne sachions pas notre problème , notre question existentielle ou essentielle . Existons nous ? Ou ne sommes -nous qu’un rêve fumeux qui sera forcément oublié par Tout ?
        Mais une chose semble assez sûre, humainement, on n’accepte de réponse que selon la réponse que l’on s’est donné .
        C’est très bien ainsi , cela permet à chacun de garder son être , sa liberté , de se « former » ? d’être soi-même son « créateur » . ce qui, en principe, en toute logique, et pour le mieux que nous puissions concevoir ne peut , ni doit être un mur pour l’Autre . Normal, sinon, cet emmurement , serait aussi le nôtre .
        difficile de savoir dès lors qu’il y a un Mur de quel côté on se situe 🙁

        Ce qui revient à dire que l’homme est pour lui-même son dieu , et que celui-ci ne peut vivre que si les autres le sont aussi . ce qui nous redonne un ensemble , une totalité vivante à laquelle nous participons : nous faisons partie du Jeu . ce Jeu , plus grand que nous , c’est Nous qui lui donnons vie . bref, nous donnons Vie à cette entité non nommée , difficilement nommable qu’est Dieu .
        ce qui n’est pas tout à fait comme ce qu’on rend à César …

  18. La pure valeur d’échange.

    Avec le développement du capitalisme industriel, il est évident que la valeur d’échange a fini par diriger l’usage, ou, pour le dire autrement que le profit a fini par commander non seulement le mode de production mais bien la production elle-même, en inondant le marché de marchandises compensatoires, de gadgets et d’ersatzs.
    Quand la surproduction est devenue patente, la logique de la marchandise a fini par créer de pures valeurs d’échanges, c’est-à-dire des produits qui ne sont plus concrets. C’est ainsi que les produits financiers ont cotoyé les voitures, les écrans plats et autres terminaux, avec pour ambition de rapporter plus.
    Ces produits financiers n’ont plus besoin d’ouvriers et leur productivité atteint des sommets depuis que l’informatique permet aux capitaux de faire le tour du monde en moins de 80 secondes.
    Le problème est que ces produits sont encore moins durables que les dernières sortes de marchandises réelles.

    1. Dès ses premiers écrits Emmanuel Todd nous a proposé des thèses dépassant de beaucoup les analyses des politiciens ou des journalistes français.

      Il réitère dans dans son analyse, l’exploit de nous surprendre avec ici une thèse qui nous force à sortir des schémas étriqués des commentateurs dans le vent…

      Je pense qu’on peut aussi mettre dans la même catégorie Jeremy Rifkin, qui a lui aussi une analyse iconoclaste bien que clairvoyante de l’évolution des sociétés contemporaines.
      Son dernier livre « Une nouvelle conscience pour un monde en crise » aborde le sujet de l’empathie, sujet trop négligé par les partisans de l’économie de marché pure et dure dont le crédo est la défense des intérêts personnels à tout prix, ce qu’une analyse plus fine des comportements humains met à mal. Tous nos actes ne sont pas uniquement guidés par la « maximisation des gains » et la minimisation des coûts » idée fondamentale de la « rationalité économique chère aux économistes libéraux et néolibéraux.

      Paul.

      1. J’ai retrouvé les coordonnées du livre de Jeremy Rifkin, « Une nouvelle conscience pour un monde en crise »
        En anglais « The empathic civilisation »

        C’est sur AMAZON .FR mais je n’y vais souvent que pour y chercher des renseignements; voir ici les commentaires sur ce dernier livre de Jeremy Rifkin

        http://www.amazon.fr/nouvelle-conscience-pour-monde-crise/dp/2918597279/ref=cm_cr_pr_product_top

        A mon avis un livre à lire pour renouveler nos idées.

        (on remarquera que tout n’est pas mauvais dans le commerce sur le net: les consommateurs (ici lecteurs) peuvent commenter et donner leurs avis. On peut s’en servir dans les deux sens pour se faire une idée avant d’acheter, et pour dire ce qui nous a plu ou déplu à propos d’un produit (livre ou autre) A mon avis un changement discret mais considérable dans les relations vendeurs acheteurs.
        Le fait que des personnes prennent un long moment pour donner un avis, sans avoir à attendre rien en retour est une illustrations de l’idée de la société empathique décrite par Rifkin.

        Que faisons nous d’autres aussi sur le blog de Paul Jorion, que de rédiger des commentaires sans gain autre que celui de participer à un groupe social?

        Paul

        Dans l’idée de la civilisation de l’empathie, je signale la création d’un groupement d’organisations sans buts lucratifs dont les activités touchent les services sociaux aux personnes les plus vulnérables en Europe.
        Ce groupement s’appelle « Social Services Europe » toutes les associations offrant ces services sont des organisations sans but lucratif.

        Je n’ai pour le moment le texte complet qu’en anglais. Voici traduite en français l’e-mail que j’ai reçu d’une des associations du groupement: SOLIDAR.

        « Social Services Europe » rassemble sept réseaux européens d’associations sans buts lucratifs proposant des services sociaux ou de santé et ayant tous une histoire solide dans l’offre de services de valeur, aux personnes les plus vulnérables dans nos sociétés. Prenant en compte l’accroissement des pressions sur les associations proposant services sociaux et les services de santé, dans toute l’Europe, « Social Services Europe » vise à protéger la spécificité de l’offre de tels services par des organisations sans buts afin que ces services soient reconnue et que les conditions économiques, sociales et légales soient mises en place, afin que puissent exister des services sociaux et de santé de qualité
        “Les organisations membres du réseau ont l’expertise en tant que fournisseurs de services à grande échèle dans le domaine social et la santé dans le cadre non lucratif. Avec l’augmentation de la demande pour nos contributions, tant en consultations et dans des forums publics, tels que le forum 2020 sur les services sociaux d’intérêt général, organisé sous la présidence Belge de l’UE, nous avons décidé de nous transformer en un groupement formel.
        Social Services Europe représente 100,000 services sociaux et de santé à travers l’Europe, promouvant l’ inclusion et la cohésion sociale. Ce secteur, qui emploie 10% de la force de travail an Europe, a des engagements à long terme envers les personnes vulnérables et est en permanence à la recherche de solutions innovantes et efficaces au niveau des coûts.

        Je rajoute que comme il s’agit d’organisations sans but lucratifs, ces innovations et réductions de coûts bénéficient aux usagers et non à faire faire des profits à des investisseurs privés.

        Comme quoi il peut y avoir une autre Europe que celle des marchés et des financiers.

        Paul

    2. « On est passé de la servitude volontaire à la servitude tout court. » = il prend surtout ses rêves pour la réalité, il projette ses fantasmes…

    3. @ oddfuture,
      Merci pour ce lien oddfuture.
      Emmanuel Todd fait une très brillante analyse. A lire et à méditer.
      Et naturellement, cela ne m’empêche pas d’aimer l’Allemagne, bien au contraire.

  19. on dira, puisqu’il est si difficile et pour cause, que la shadow banking aurait un clown, qu’il enverrait disséquer cette finance dans une cave, vous imaginez les protagonistes, le fantôme passé par la porte dérobée en haut aurait une chaire livide

  20. On paye aujourd’hui la facture du siècle des Lumières et de la Révolution de 89 qui montre leur vrai visage: le matéralisme qui revient à favoriser l’argent (la bourgeoisie), donc la société de consommation (pour faire court), le Veau d’or des temps modernes…. et à ce jeu là, le capitalisme est de loin le meilleur gestionnaire ou du moins le plus efficace; il y a de temps en temps des factures à payer, et certains la payent plus chère que d’autres, voilà tout. « Homo festivus » (cf Philippe Muray) a ce qu’il mérite!

    1. Je suis d’accord. Avant l’effondrement du bloc de l’est la propagande (je n’avais pas réalisé à l’époque que c’en était une) du bloc de l’ouest dénonçait le matérialisme communiste. Paul Jorion insiste, ama avec raison, sur le fait qu’il s’agit de deux aristocraties matérialistes, l’une bureaucratique, l’autre financière. Dans les deux cas l’homme n’y est qu’une variable d’ajustement, un paramètre formel. Il faut (et ama il suffit) de (re?)mettre l’homme au centre du débat. En tentant d’éviter les dérives humanistes signalées par J.P. Sartre (La nausée?).
      Plus facile à dire qu’à faire.

    2. « pour faire court », c’est plus que court… inepte
      Mais à quoi bon défendre les Lumières et la Révolution ? A-t-on besoin de défendre la lumière contre l’obscurité?
      Comme pseudo choisissez Nadir plutôt que Zenith, plus approprié à votre commentaire.

    3. @ Zenith

      Vous avez raison, on aurait dû conserver les rois, l’Eglise et le système indo-européen des 3 castes (noblesse, prêtres, tiers-état). Quel bonheur ! Au lieu de cela, il y eu les droits de l’homme (et de la femme ?), les pauvres qui veulent être les égaux des riches, et puis quoi encore ?
      Merci à Jean Meslier de nous avoir ouvert les yeux (curé athée et révolutionnaire, 1664-1729).

      1. Je réponds puisque j’ai dit que j’étais d’accord avec zenith.
        J’ai dit seulement qu’il était nécessaire et suffisant de remettre l’homme au centre du débat. Je l’espère mais je n’en suis pas sûr.
        J’ai pris conscience du problème en lisant « L’homme sans gravité » du lacanien Charles Melman: « La barbarie consiste en une relation sociale organisée par un pouvoir non plus symbolique mais réel ». Il est clair que nous sommes en pleine barbarie.
        Peut-on organiser une relation sociale stable sans pouvoir du tout? Sans pouvoir symbolique?
        Avant 1789 il y avait clairement un pouvoir symbolique. Le problème est qu’il était relayé par deux pouvoirs bien réels, celui du roi et celui de l’église, transformant la relation sociale en double barbarie.

      2. @Enrique: perso je suis d’accord avec Zenith. Il faut déépasser le microcosme français pour comprendre pourquoi. Les « ting » scandinaves de l’ére viking (env. 800-1300) permettaient de gouverner de façon démocratique et tout en garantissant une démocratie décentralisée mais en permettant à un pouvoir central d’instaurer des normes, de diriger des politiques normalement efficaces seulement au niveau d’un pouvoir centralisé (= non féodal ni régional). Les femmes avaient les mêmes droits que les hommes. En Europe, au Moyen-äge lisez des manuscrits, par ex. celui de Christine de Pise pour voir que les femmes y avaient les mêmes droits que les hommes; en France les femmes tenaient des places au sein des corporations, elels avaient des héritages qu’elles transmettaient. Le futur président américain Jefferson remarque dans ses carnets de voyage qu’en Languedoc il est saisi d voir des femmes travailler dans des fonctions qu’occupent des hommes en Amérique et de tenir des commerces, des entreprises etc….Durant Louis XIV (et jusqu’à Louis XIV) n’importe qui pouvait venir sans rendez-vous s’adresser en personne au roi et lui soumettre une requête de type administrative ou erreur judiciaire ou autre. De plus durant Louis XIV, de nombreux décrets en témoignent, les femmes comptent dans les census comme des foyers au même titre sur le role des impôts que les hommes.

        Plus récent: les pays scandinaves sont TOUS des monarchies constitutionnelles ET il n’y a PAS de séparation entre l’Eglise et l’Etat: ainsi chacun paie des impôts à l’église, à moins de demander d’en être exempté, ce qui est accordé. Malgré tout et malgré une éventuelle exemption, toute personne bénéficie des services de l’Eglise, qui sont tout d’abord TOUTE l’administration civile. Personne n’est dérangé ni par cet impôt ni par ce fonctionnement qui choquerait en France (je précise: les musulmans, les juifs, enfin bref tous les non-chrétiens sont obligés d’aller à l’église de la paroisse déclarer naissances, morts etc… il n’y a que le mariage qui peut se faire en version laïque). Toute personne peut demaénder une audience au/à la régent(e)et de même peut approcher tout ministre sans avoir à supplier ni passer par un député ni attendre des années sans réponse. Au contraire, il existe des normes de délais de réponse pour toute chose et si elles ne sont pas respectées, le coitoyen peut avoir recours au système du ombudsman. Les établissements bancaires y ont fait des bévues comme ici, mais ce qui est plus inquiétant là-bas (à mon opinion) c’est que les théories monétaires qui pointent sont que l’euro serait en fait la raison du problème et non pas sa solution….

        Pour en faire l’évaluation finale: le Danemark est placé en numéro un par Transparency International. De même les habitants y signalent dnas les sondages une grande satisfaction et un grand sentiment de sécurité et de certitude de vivre dans un pays où règne la juste et l’équité. le système social, bien différent du nôtre, coûte moins et couvre de façon universelle et ne demande aucune administration de la part des bénéficiaires.

        Ainsi mettre en cause la monarchie, mettre en avant la Révolution de 89 comme soit les raisons du problèem, soit les solutions, c’est profondément fallacieux, même s’il est vrqi que le problème de la révolution de 89 c’est qu’elle n’a pas, comme la Commune ou les lois de 1930 (Léon Blum) bénéficié aux pauvres mais uniquement fait émerger une caste de bourgeois enrichi par des biens confisqués (et pas aux nobles ni au clergé contrairement à ce qu’on croit). Ainsi des villes entières, considérées contre-révolutionnaire se sont retrouvées entièrement dépouillées des biens de tous leurd habitants, sans chercher à savoir qui pensait quoi. C’est pourquoi on nomme cette période ‘La Terreur », il fallait prouver qu’on était innocent, la présomption d’innocence a été supprimée officiellement.

        Sur ces bases c’esté levée une société habituée à « jouer » avec un argent qui n’avait aps été acquis apr le labeur et qui donc donnait plus facilement cours à courir des risques boursiers. Napoléon remarque déjà dans un de ses ouvrages, que ce sont els banquiers qui « tiennent » un pays, et on oublie de mentionner que les énormes dettes accumulées sous Louis XV et transmises à Louis XVI ne provenaient pas, non, des dépenses de la cour, mais avaient servi à financer la défense de rfançais émigrés au Canada et à financer ensuite (sous Louis XVI) l’insurrection des Insurgés américains contre les anglais, alors possesseurs de l’Amérique qui était une de leurs colonies, la logique française étant, l’ennemi de mon ennemi étant mon ami.
        Seul problème: les Tiers n’ayant pas été concertés, la Noblesse souhaitant récupérer les fonds prêtés à l’Etat (Louis XVI) pour financer cette guerre, et la haute bourgeoisie sentant son heure de gloire arriver par le biais d’une révolution qui lui permettrait de se retrouver à pied d’égalité avec la noblesse (à cause du financement et des prêts concédés au royaume), toutes les conditions étaient réunies pour des intriques ou des complots. La révolution de 89 n’a rien de particulier en ce sens que « les droits de l’homme » ont été régulièrement bafoués depuis, ci-inclu des persécutions religieuses de même ampleur que durant les guerres de religion en particulier durant la période de la révolution à env. 1840 (protestants contre catholiques). Il y a aussi la prise de pouvoir anti-constitutionnelle de 1940, les lois de Vichy anti-juives comme l’interdiction de travailler, qui sont profondément anti-constitutionnelles aussi et qui sont apssées avec l’accord des députés, de droite comme de gauche. Preuve qu’en soit, « la » révolution de 89 n’est pas une garantie de rien.

        La France a connu des périodes de paix et de prospérité sous de nombreux rois, des périodes de persécutions internes et de guerre civiles sous différentes républiques et de même des krachs boursiers ou leur équivalent (léffondrement de la valeur de la monnaie à différentes périodes du moyen-âge, et l’effondrement de la valeur de l’or à son importation massive par les Espagnols suite à la conquête des Amériques). L’économie virtuelle d’aujourd’hui n’en est qu’une avriante aprmi d’autre, dès lors que la valeur monétaire ou d’échange concernant des biens réels (matériels ou non) + ses coûts de transaction dépassent la valeur financière d’un potentiel gain financier en faisant « travailler » l’argent par la spéculation (boursière ou ses dérivés autant qu’immobilière), l’économie déraille.

        A noter qu’un premier signe d’une économie où le jeu économique entre réalité et virtualité va dérailler en faveur d’une dangereuse virtualité, c’est déjà quand les grands acteurs, grands importateurs, fabricants spéculent sur le cours des denrées premières. Il y a là de tels gains potentiels à réaliser que la valeur du travail est diminuée et renvoie à une économie d’assistanat (plutôt que de revoir ses préférences en termes contractuels sur le amrché du travail) et le pouvoir d’acaht diminue (inflation) pendant que nombreux sont ceux qui vont se brancher sur les dérivés de cette spéculation (tous les produits innovants inventés à ce titre) ne pouvant eux-même agir en tant qu’importateurs etc…

        C’est trop facile d’essayer de revenir à des frontières, des pouvoirs symboliques etc… le pouvoir existe, il est, certains diront aux mains des banquiers, je dirai plus tôt qu’il est aux mains de tous ceux qui sollicitent des banquiers ou des traders un revenu supérieur à celui du travail: clubs de boursicoteurs, boursicoteurs solo, entreprises qui veulent améliorer leurs résultats autrement que par les opérations,rentiers divers.

        A mon opinion ce dont aprle Zénith (c’est ainsi que je le lis) la révolution de 89 contrairement à ses prétendus objectifs à surtout crée une société de rentiers, petits comme gros. Le rentier ne veut pas travailler ni réellement investir dans une entreprise, juste assurer ses rentes et conosmmer. Sa consommation se fonde sur un besoin de reconnaissance sociale de par une « caste » à laquelle il n’appartient pas par tradition. Pas besoin même de lire la littérature économique ou politique, lisez Victor Hugo et pas seulement ses romans, aussi ses nombreux essais statistico-politiques.

        De telles sociétés existent bien sûr en dehors de la France: des rentiers ont acquis des biens ayant appartenu à l’Etat à un moment où son démantèlement était imminent et une information précoce permettait d’investir au bon moment. Des sociétés de rentiers existent dans tous les pays, à priori très pauvres, où l’on a découvert du pétrole dans le sous-sol. Ces sociétés, lorsqu’elle comprennent l’éphèmère richesse et ont investi à temps dans des industries (de la valeur productrice) vont tirer leur épingle du jeu.

        Les banques françaises ou autres qui ont perdu de l’argent (de l’épargne d’épargnants et du gain promis à ces épargnants) en investissant dans des financements de prêts qui ne seront pas honorés ont eprdu beaucoup d’argent. Se rattrapper ensuite en misant au lotto boursier et à ses dérivés emmène encore plus loi.

        Le problème est d’ordre financier et pas de gouvernance. La couronne danoise (la devise) se porte admirablement. Les libertés aussi: les femmes ont eu droit de vote au début du 20ième siècle (accordé par le monarque) alors que dans notre belle république française il a fallu attendre tout de même l’après-guerre et des femmes résistantes. Dans les années 60 une femme française pouvait travailler de nuit et être mal-payée mais pas ouvrir un compte bancaire sans la permission de son conjoin, son homologue danoise travaillait avec des conditions réglementées et des salaires définis par des accords syndicaux respectés à la lettre – et ouvrir un compte bancaire. C’est ça « le droit des femmes » de la république?

        Le mal français c’est de aprler politique, gouvernance, de se disputer vainement au sujet des abus de monarques défunts pendant que d’autres ont gouverné avec excellence, alors que els problèmes sont économiques et indépendant du type de gouvernance. Par contre, leur résolution passe par un arbitrage qu’une république mal assise sur des pourcentages et une majorité insuffisante ne peut pas assurer.

        Depuis la naissance de la république, le vrai problème français, c’est l’intolérable tendance, quel que soit le gagnant des élections à refuser des gouvernements de coalition et l’intolérable vanité de l’opposition, quelle que soit son appartenance, à dénigrer et détruire au lieu d’apporter une contribution utile.

      3. @Netmouse

        Quelle démonstration réctionnaire vous nous faites là ! Comme tout était merveilleux dans le passé et l’est encore en Europe du Nord.
        Vous dites : « alors que les problèmes sont économiques et indépendant du type de gouvernance » . Comme si cela n’était pas lié. Les gouvernants défendent les intérêts des plus riches. Ce fut vrai avec les rois en France ou ailleurs et cela est vrai avec la « démocratie » (version république à numéros comme en France ou version monarchie constututionnelle comme en Europe du Nord ou en Espagne ou ailleurs).
        Ni dieu ni maître, vous connaissez ?

      4. @ Enrique: votre commentaire en réaction au mien reflète vos lacunes en ce qui concerne les pays scandinaves. Mais contre l’ignorance, même les dieux se battent en vain, disaient les Grecs. « Reactionnaire » ça veut dire quoi? C’est juste un terme, un cache-sexe pour dissimuler vos manques de connaissances.

        Quelques chiffres scandinaves: taux de syndicalisation approchant 90-98% selon les professions, dans celles où le taux est plus bas c’est que les acquis sociaux sont tellement optimalisés et verouillés, que les salariés choisissent de ne plus payer le syndicat. Taux de propriétaires plus élevé qu’ici et les salaires les plus hauts du monde, accès au logement social sans problèmes majeurs, pas de sdf dans les rues dans le sproportions de la France, une fiscalité bien plus basse qu’ici et une couverture universelle pour tous, immigrés et réfugiés politiques inclu.. Accès libre pour tout un chacun à poser une question (de chiffres, de statsitiques, de budget, de contestation personnelle) à un ministre ou de demander une audience à la cour. N’importe quelle question posée par un citoyen à un ministre est soumise à un débat au Parlement et à partir de la requête, l’administration doit fournir la réponse du ministre en 48 heures. Résidents érangers autorisés à voter aux eléctions régionales, ce qui est primordial, car ce sont les régions qui votent lâ fiscalité et les dépenses et gèrent tous les budgets de santé, sociaux, d’éducation (jusqu’à l’université) et d’infra-structures…

        Vous contestez quoi, exactement? vous trouvez « réactionnaire » que je sois pour l’accès à voter pour les résidents d’un pays, qui y paient des impôts, ressortissants du pays ou non, chose impensable dans la Belle Republique française…Et pourquoi peut on en France travailler sans avoir le droit de voter? Avoir le droit de voter et le droit de ne pas travailler? Est-ce républicain? Si ceux qui ne travaillent pas sont rentiers et qu’ils demandent à leurs banques de leur fournir des produits d’investissement toujours plus audacieux, peut-être comprenez vous pourquoi Zenith ou des gens comme moi soutiennent que nous « payons la facture du siècle des Lumières »…la facture des utopies.

        Vous êtes contre la parité des salaires? Se battre pour l’égalité des salaires c’est être réactionnaire?

        Vous êtes contre la couverture sociale et médicale universelle et gratuite (sans avance d’argent et remboursements et lourde administration pour les malades)?

        Vous êtes contre la transparence bancaire, la transparence publique (publication des budgets de dépenses publiques et de leur financement, tout de même d’actualité avec la notation financière….)

        Vous êtes contre la transparence politique et économique notamment au sujet du débat (qu’il n’y a pas en France) sur la pertinence (l’exactitude mathématique) de l’indice des prix, sachant qu’on peut faire tout dire à un indice des prix et ainsi cacher pendant longtemps une inflation rampante mais constante et une érosion du pouvoir d’achat ou au contraire cacher des baisses de prix et une angoisse des entreprises? Ce qui veut dire qu’un jour la population française ne comprend aps d’om surgit Standard and Poors et pourquoi la France est « mal notée » alors que pendant des années on a dit aux français que « la » croissance allait bien et que « l’inflation » n’existait presque pas et que personne n’osait contredire, surtout pas la presse économique.

        Ce qui m’inquiète c’est de savoir que des gens qui réagissent en rugissant n’importe quoi et sans cible vont voter…..Pas étonnant que notre république soit en mauvais état.

        Enfin bref, vous parlotez politico-philosophico-théorie mais ne suggérez rien pour que le système financier retrouve son équilibre, vous ne faites que vômir plus de désarroi sur moi qui ait osé parler d’un pays où vous n’avez certainement jamais travaillé comme économiste d’un gouvernement socialiste (!) Permettez moi de rire de vos commentaires….Que vaut-il mieux? Vivre et voter (ou ne pas voter) dans une république des affaires, opaque, aux gouvernements successifs dont les affaires (meurtres politiques inclus) font froid dans le dos et sont bien loin d’un idéal républicain, inclu la mise en danger des plus grandes banques françaises et de l’économie des citoyens qui construisent le pays…. ou vivre (et voter) dans une monarchie constitutionnelle avec des fondements socio-démocrates si solides qu’ils persistent durant des décennies de gouvernance de droite, et où le résultat final est richesse, stabilité, prospérité et le temps pour vivre en paix?

        A vous lire, vous êtes passéiste ou romantique: préférez vous vous réffugiez dans des livres de Marx plutôt que de parler économie (économie=construction économique et pas juste des institutions, du pouvoir etc…) ?

        P.S. Retour à ma question du début. « Réactionnaire » mis à aprt d’être la signature du débatteur à bout d’argument et qui crache son dernier venin, ça veut dire quoi en termes économiques? Car c’est la troisième république et notamment Jules Ferry qui ont entrainé la France dans « l’aventure » coloniale. C’est républicain « ça »? Comment cela correspond-il (le colonialisme et son infâmie) à vos idéaux et à la Charte des Droits de l’Homme? Peut-être faut-il encore une fois rappeler que Voltaire, tout de même symboliquement le penseur majeur du siècle des Lumières était favorable à l’esclavage car il défend dans son Encyclopédie notamment des thèses racistes répugnantes au sujet des Africains et notamment fondées sur ce qu’il considère être l’infériorité des « races » non-européennes. Jamais aucun roi n’avait rédigé de telles oeuvres; ainsi on ne peut pas dire que la République ni Les Lumières soient les garants du Bien Moral. Les abus perpétrés de tous temps le sont par des personnes qui refusent d’être humanistes et cela n’à rien à voir avec le système de gouvernance en soi mais avec la qualité humaine des gouvernants et de ceux qui les choisissent.

        Les Lumières se sont surtout interessées à se libérer d’une emprise étatique, d’une étouffante bureaucratie, qui se sont recréés sous une gouvernance républicaine et qui aboutissent dans diverses « affaires » et opacités financières, dettes et impôts payées par les plus pauvres et défiscalisation pour les plus riches.

        Remettre la finance sur de bons rails requiert de redéfinir les indicateurs de croissance du PIB et d’intervenir avec une régulation des produits dérivés et rester unis dans l’euro permet (1) de limiter la casse car 360.000 personnes ou plus partageant la même devise ça pèse énormément dans le monde avec notre niveau de revenu et ça garantit un pouvoir d’achat qui de totues façons va s’érode encore plus sans l’euro et (2) ça permet s’il y a une réelle volonté politique parmi les 26 (exit l’Angleterre) de définir des stratégies pour juguler les effets des produits financiers trop dérivés de la réalité. Permettre à la Banque Centrale Européenne de faire des prêts directement aus états dans la zone euro seraient très certainement aussi une façon de rvenir à un système bancaire plus sain car plus sous la gouvernance des états et moins livré au aléas des marchés et des intermédiaires de prêts.

  21. Moi je crois en dieu et plus que jamais et je me voue à vous, Saint François et Saint Paul.
    Merci de consolider ma foi en apportant chaque jour que je vous lis, la vérité.

  22. C’est vrai que quand il fallait aller chercher le bois dans la forêt ( a pied pour les plus pauvres) on gaspillait moins en surchauffant les chaumières dans lesquelles on vivait. On gaspillait moins l’eau quand il fallait la remonter d’un puits de 10m ou plus de profondeur.
    C’est vrai aussi que même les plus riches et les plus puissants (Louis XIV par exemple) quand il se faisait opérer de la fistule prenait comme tout calmant un verre de cognac et un torchon à mordre pour pouvoir serrer les dents.
    L’expression américaine « Bite the Bullet » utilisée maintenant pour dire qu’on a un mauvais moment à passer, vient de la guerre de sécession où, pour amputer un soldat blessé et soulager sa douleur apparente on lui donnait une balle en plomb à serrer entre ses dents: pauvre, il n’avait pas même pas droit au cognac ou au bourbon….
    Notons aussi qu’au début du 20ème siècle, à partir de trente ans,tout le monde avait mal quelque part (Michel Serre dans une émission il y a environ un an). Pas de calmants pour la douleur, pas d’antibiotiques pour les infections avec les souffrances atroces associées…
    Vrai que les enfants travaillaient aux champs ou à la mine avant même l’âge de 10 ans, vrai aussi que les hommes travaillaient 60 heures par semaine pour des salaires de misères vivant dans des logements qu’on ose à peine désigner de ce nom.
    Une période où les congés payés n’existait même pas en rêve dans les esprits. Et où même pour les plus riches voyager était une épreuve physique et chez les pauvres n’existait que comme une nécessité en cas de migration indispensable pour la survie.

    Le capitalisme étatique en URSS avait lui aussi relevé sensiblement le niveau de vie par rapport à celui des périodes tsaristes cela malgré la propagande occidentale ne voulant retenir que les aspects négatifs du collectivisme soviétique.

    Ne commettons pas la même erreur en jetant aux poubelles de l’histoire des évolutions qui pour n’être pas gratuites, ont tout de même changé la vie de manière positive pour un grand nombre d’individus, y compris dans les classes moins aisées. Pourquoi et surtout de quels droit devrait-on rendre impossible une évolution similaire pour les populations les plus défavorisées de la planète. Cela me rappelle les skieurs qui se plaignaient que le ski soit devenu quasi abordable et que les pistes soient  » encombrées d’ouvriers et de péquenauds », c’était tellement mieux quand seuls quelques bourgeois et aristos pouvaient accéder à ce genre de loisirs.
    Ou encore, le sketch de Guy Bedos où il fait dire à un patron « Supprimez la voiture aux ouvriers, vous roulerez. »

    Récemment c’est une exacerbation de la cupidité des classes dirigeantes qui a accentué les inégalités et ramené certaines classe sociales désavantagées en dessous du seuil de pauvreté. C’est cela qu’il faut combattre à mon avis: l’appropriation des gains de productivité et des progrès technologiques par une élite dirigeante.
    Consommons nous trop, c’est plus que probable et encore pas tout le monde, certaines familles n’ont toujours pas assez pour vivre.
    Allez donc leur parler de « Homo festivus »
    Asseyez vous à côté ou restez simplement un moment auprès d’une personne SDF, et condamnez le s’il vous dit qu’il aimerait bien pouvoir se payer un bon repas, en gros accusez le de vouloir consommer lui aussi.

    Paul

    1. @Paul: « consommer trop » et « ne pas avoir assez pour vivre ce n’est pas la même chose mais paradoxalement cela peut avoir lieu simultanément. Le gaspillage de ressource est un problème qui touche dans la richesse comme dan la misère, quand on veut se moderniser à tort comme lorsqu’on est obligé de rester dans ce qui est caduque.

      Exemple dans la misère et ce qui est caduque et coûte cher de ce fait: des individus/des familles (peu importe) en situation précaire, on peut dire pour l’exemple mal logés ou à la rue, appauvris qui disposent d’un revenu disponible insuffisant pour pouvoir se nourrir convenablement et se chauffer, qui sont obligés de se nourrir de conserves offertes par la banque alimentaire (achetées au prix de vente consommateur, sans réductions et générant beaucoup de déchets) et se chauffer dans un logement de fortune avec des énergies coûteuses et quand ils ont de quoi se le payer (en général logement insalubre=froid et humide). C’est en même temps « consommer trop » ( de matériaux non renouvelables, pas vraiment recyclables ou dont le recyclage en vérité est bien plus coûteux que ce qu’on nous fait gentiment croire maintenant que les incinérateurs sont construits, et c’est consommer trop d’énergies fossiles car un logement insallubre coûte plus à chauffer qu’une belle maison BBC) et c’est en même temps ne pas avoir assez. Nombreuses cependant sont les habitations et techniques de constuction anciennes, revenues à la mode avec les maisons BBC ou « écolo » qui permettaient « dans l’ancien temps » que vous décriez de se chauffer à moindre coût, où coût=matériaux+ énergie partie en travail (aller abbatre des arbres, ramener les troncs, scier, fendre dans une écnomie où la nourriture et les calories étaient chères aussi); les maisons « écolo » au toits verts (couverts de verdure) sont des constructions scandinaves, la toitures couverte de terre et plantée d’herbe permet (1) de protéger contre la pluie mais set surtout (2) a créer une masse lourde qui maintient l’ossature bois en place et l’empêche de travailler.

      exemple dans ce qui veut être à la pointe du progrès pour être plus performant et qui relève apr ailleurs de finances publiques et de dettes publique, notre thème: la dette de la Grèce et les dépenses qui l’ont occasionnée: dépenses militaires dont la nécéssité réelle (après tout quelles que soient les tensions entre Grecs et turcs les deux sont dans l’OTAN) était si discutable que le parlement grec est furieux que les dépenses se soient faites sans le concerter (corruption, mise en examen de généraux grec et du directeur en Grèce de Siemens qui s’est enfui en Allemagne et que les Allemands refusent d’extrader, etc, etc.. et dépenses -Siemens de nouveau- exhorbitantes, selon les estimations entre 16 et 25 lilliards d’€ pour les JO d’Athènes, alors que le prévisionnel était de 3 ou 5 milliards -selon ce qu’on inclu. Les énormes dépassements de budget englobent par exemple des sous-marins allemands qui n’ont jamais pu naviguer (consommation excessive et en plus achats de matériel avec tromperie sur la marchandise), des systèmes de sécurité pour la ville d’Athènes avec de l’électronique complexe (les JO) qui n’ont jamais fonctionné et je crois aussi du matériel hi-teh médical qui ne fonctionne pas: Siemens encore. Une enquête conjointe greco-allemande de plusieurs années a tout mis à jour…En passant le second gros fournisseur de la Grèce est la France qui s’est bien sucrée, l’honneur est cependant sauf, la quincaillerie française fonctionner bien. Reste à discuter si la Grèce a trop consommer (pas son parlement ni son peuple, ses généraux et pourquoi) et reste à savoir qui a su et comment être aussi persuasif. En 2010 cependant, je me souviens de mémoire, que dans le Monde François Fillon nous rassurait que la Grèce allait payer.

      Une des raisons que l’on discute si la Grèce va ou non faire défaut est que le Parlement grec, considérant qu’il a bien été roulé dans la farine, envisage de ne pas régler toute la facture (et donc son financement à crédit par les gentilles banques françaises qui ont aidé les armuriers français)et a introduit le principe de « Dette Honteuse » en fait une théorie déjà en vogue dans les années 30 et qui consiste à considérer que si une dette publique a été contractée sur des bases de corruption, un gouvernement n’est pas tenu de rembourser ….et surtout pas de transmettre ce fardeau à ces enfants, aux générations futures…

      Enfin bien sûr mesuré en kerviels, cela ne fait toujours que 4 à 6 kerviels à financer et après tout si on voulait trouver une solution européenne au problème grec, on pourrait…

      …. mais les allemands ne veulent pas, probablement car on ne leur fait pas comprendre cette situation qui doit leur être très étrange, le dépassement budgétaire étant interdit selon leur constitution (ce qui par ailleurs permet de freiner la corruption, ça oblige toute décision à être soumise au parlement, pas si mal, au fait?)…bref si les allemands comprenaient et comme en finale on n’a pas besoin des anglais qui peuvent bien voguer où bon leur semble avec leur livre adossée (en fait) au dollar et donc vouée à le suivre, on pourrait transformer la BCE en vraie banque qui permettrait de donner des garanties (comme du temps de la coopération monétaire et des devises verrouillées mais où les garanties étaient données d’état(s) à état(s) et pas à travers des banques privées ou des emprunts sur les marchés).

      C’est le libéralisme financier qui a déséquilibré les financements publics des dettes publiques et c’est le sujet du post, il me semble et quelle gouvernance peut remettre cela sur les rails.

      Un/des/les sdf ou « les pauvres » n’ont aucune incidence sur les solutions et n’ont aucune responsabilité par rapport au problème….je ne sais pas pourquoi on parle de ça, perso j’ai répondu en faveur de Zénith car oui je considère qu’on paie la facture du siècle des Lumières, car la révolution de 89 n’a jamais réglé le problème de la pauvreté, elle l’a aggravé. La révolution de ’89 est avant tout un problème de prêteurs qui ont intrigué pour renverser un monarque (et menés par son frère qui espérait prendr sa place) alors que les pauvres , tout le monde s’en est bien moqué. D’ailleurs on s’en est tellement moqué qu’on els a envoyé faire la guerre pendant plus de 15 ans derrière Napoléon et que des millions y sont restés, pendant que les bourgeois ont bien vacqué à leurs investissements. Les cache-misères qu’on a distribué (vacances payées etc… c’est un phénomène de l’industrialisation et donc inhérent à la période industrielle favorisée par l’émergene de la bourgeoisie grâce à ’89, car avant, durant la France « paysanne » les très nombreux jours fériés pour causes religieuses (environ 1 jour sur 3 durant toute l’année) permettaient un rythme de travail plus « normal ». Ces jours fériés étaient intégrés au salaire des apprentis, salariés, etc.. Par exemple, la possibilité de « lever le pied » ce qui est biologiquement logique durant l’hiver et notamment autour du solstice d’hiver (plus de travau aux champs) alors que l’on est naturellement fatigué, et aujorud’hui c’est heu, bien le contraire avec la course contre la montre au travail comme dans la vie privée pour « boucler » Noël. Penser à ceux qui sont dans les métiers de bouche, leurs industries, leurs fournisseurs, les magasins, les transporteurs etc…

      Mais à tous ceux qui disent qu’aujorud’hui est TELLEMENT mieux qu’hier: vous vivez, c’est évident tous dans des villes, et surtout dans leurs bons quartiers: allez faire un tour dans les zones « sensibles » où ni les pompiers ni le SAMU ni même les bus ne vont plus, se faisant incendier ou menacer. Venez dans les villages où plus aucun médecin ne veut s’installer (pas de cinéla, de banques, de lycées ni d’université pour les mômes, pas de fréquentations sociales huppées pour les loisirs) et où l’école a été rachetée par de riches parisiens/hollandais, anglais, qui en ont fait des chambres d’hôtes dont la déco est déballée dans des magazines branchées (lire: plus d’école non plus) et bien sûr pas de lycées, pas d’installations sportives, des routes avec des nids de poule ahurissants. Ah j’oublie: la gare est fermée (plus de trains, pas rentables, on mise sur le TGV et on dessert grande ville à grande ville) et pas de bus (trop cher, ou juste le matin et l’après -midi) donc pas de voiture=chômage. Aussi pas de boulanger ou s’il y en a un, pas d’autres commerces de proximité et bien sûr plus de poste on seulement dans les « villes » de 4000 habitants. Pas de banque et pas de distributeurs de billet. Des trajets très longs vers l’hôpital en cas d’urgence et pas d’ambulance et plus de médecins de garde, juste le SAMU quand il a une ambulance, sinon, les voisins….

      Donc: dans une France en 2011, bientôt 2012, sans éducation nationale, sans gare ferroviaire ni liaison bus au delà de quelques miséreux trajets par jour et pas le dimanche ni les jours fériés, sans clinique ni hôpital, sans médecins de garde la nuit/le weekend, sans ambulances pour tout le monde, avec une économie nécéssitant des sous en métal et des billets de banque sinon gare à toi si tu doit payer un taxi pour aller à l’hôpital, sans pompes à essence (tout est repris par les hyprmarchés à ds kms de distance)etc…je soutiens que la naïveté qui consiste à voir tout avec des lunettes progressistes rappelle Candide dans Voltaire « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes »…. et ainsi c’est bien ce que dit Zénith, ’89 n’a rien apporté que du leurre.

      Mais pendant que nous parlons, la Chine (pays communiste et progressiste et qui se moque bien de ses pauvres ou de ses opposants) a massivement investi en Grèce et ainsi l’accumulation de dollars dans le monde (se situe surtout en Chine) sert comme une sorte d’étalon or à ce que les pays qui « achètent » de la dette en dollars (ou plutôt: qui exportent vers les US et à qui les US n’arrivent pas à exporter suffisament pour contrebalancer leurs imports) puissent ensuite aller investir dans d’autres pays qui ont de la dette en euros (et qui vont donc soit les convertir soit pouvoir acheter aux US? je parle de gros contrats publics, pas de cacahuètes)….. et ainsi ces pays, qui investissent gros comme la Chine qui vient de rafler entre autres le prot du Pirée et plein d’infra-structures jouent aujourd’hui le rôle de banquier de la Grèce (banquier externe à l’europe) pendant que les européens, nous inclus, nous débattons et nous nous disputons sans parler des solutions….sans investir en Grèce par exemple….(et je parle de gros investissements bien sûr pas de particuliers qui achètent une maison sur une île).

      Ensuite et raltif à notre thème, comment un pays démocrate comme la Grèce a t-il bien pu se faire avoir ainsi? N’y sommes nous pas un peu pour quelques choses, dans la république affairiste, qui exporte si bien ses armes (et pas seulement en Grèce) et nous fait si bien vivre par le merveilleux biais de la redistribution aux pauvres de France des deniers gagnés en exports par des industries automatisées (lire: ayant dégraissé le mammouth des emplois), donc rentables, appuyées dans leurs efforts sur les marchés d’export par le/les gouvernements successifs quelle que soit leur appartenance….

  23. Juste après avoir envoyé mon commentaire j’ai reçu un e-mail m’indiquant la parrution d’un article fort intéressant:
    « Finally, A Rich American Destroys The Fiction That Rich People Create The Jobs
    (Finalement un américain riche, détruit la fiction que les riches créent des emplois)

    http://www.businessinsider.com/rich-people-do-not-create-jobs-2011-12?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Falleyinsider%2Fsilicon_alley_insider+%28Silicon+Alley+Insider%29#ixzz1gRnaNNJv

    Bon, c’est en anglais mais cela me semble une évolution intéressante au pays de l’argent roi, enfin le dit-on ( nous avons eu aux USA des services scolaires et sociaux adaptés au besoins de notre fils autiste, dans une école publique d’une banlieue de classes moyennes, que les parents d’aujourd’hui attendent encore en France.)

    L’article cité en début est plus qu’intéressant.

    Paul

  24. 20h36:Wall Street à l’équilibre après les annonce de la fed (AFP).
    20h52:Wall Street en repli après les annonces de la fed (AFP).
    Extrait d’un site dédié…
    Ps -) la dépêche de 20h36 vient de passer à la trappe,il va falloir me croire.
    Piotr moine copiste.

  25. Bien vu Zenith! Juste une remarque: le capitalisme cependant n’a rien de moderne ni de « récent ». Ses dysfonctionnements sont dûs au fait que son système rémunère les plus-values réalisées hors d’un cadre strictement réel en termes économiques. Je citerai quelques versions, des plus récentes aux plus anciennes….

    Version actuelle: un commerce libéralisé, c’est à dire dérégularisé (et selon les termes d’Adam Smith lui-même dégoûté à la fin de sa vie par ses propres théories non pas « libéral »/libre mais « mercantile/monopolisant et répressif) qui consiste à aller chercher toujours plus loin des produits manufacturés à des coûts de travail inférieurs au coût local d’où une délocalisation des entreprises locales pour garder leur compétitivité et un chômage et une restructuration du marché du travail vers une société de « services à la personne » synonyme de petits salaires, financés par des personnes (le plus souvent âgées) ou par le biais de chèques emplois; en d’autre terme, un marché du travail qui se nourrit en interne des retraites ou de déductions fiscales/sociales et qui appauvrissent peu à peu les bases de son financement.

    Version Belle Epoque: fondé sur les gueres coloniales, une série de conflits, notamment dans les Balkans, (détruisant totalement l’agriculture et le système social de ces pays jusqu’à aujourd’hui et instaurant graduellement le fascisme puis par contre-réaction le communisme par rejet des Occidentaux durant les guerres Balkaniques) visant à faire disparaitre l’empire Ottoman. Or avec lequel et les alliées il y avait tout de même un traité d’assistance militaire demandé par la Sublime Porte et que les Alliés ont donc outre-passé, étrange, n’est-ce pas?) et aller récupérer les morceaux, afin je cite Poincarré et ses mémoires, « d’exploiter nos ressources » (je souligne que « nos »= les ressources, gisaient dans d’autres pays). Quand ça prend fin, (les ressources extraites gratuitement dans d’autres pays) ça fait mal: on se retrouve avec des besoins de financement, avec des ressources plus onéreuses, etc…ces conflits ayant finalement abouti à rasssembler les pays producteurd de pétrole autour d’un thème commun, la haine de l’Occidental et la création de l’OPEP et la gestion du prix du pétrole soudainement monnayé bien plus cher (mais enfin, sans cela, où en serions nous aujourd’hui avec notre consommation). Or comme les pays producteurs de pétrole sont majoritairement des pays musulmans => conflits et interêts diplomatiques complexes et relations opaques entre européens et le monde musulman.

    Deuxième chapître de la version Belle epoque, miseà jour jusqu’aujourd’hui: les fonds souverains des pays du golfe et leurs investissments… entre autre ceux du Qattar qui s’interessede près à investir dans Areva: indépendance énergétique de la France, Le Nucléaire et les Marchés Financiers, un thème émergents de cette crise du shadow banking et du réinvestissement des bénéfices boursiers ou financiers tirés de bénéfices du pétrole…..

    Version début Renaissance: la découverte des Amériques et l’importation MASSIVE d’or (étalon monétaire de l’époque) par l’Espagne qui ainsi a pu assoier sa glore quelques décennies sur cette ressource par ailleurs sans valeur parmi les civilisations indiennes mais qui en Europe permettaient de financer Veaux d’Or, luttes de pouvoir, armadas diverses et sociétés de rentiers..Cette période a été caractérisée par une HYPERINFLATION, des problèmes sociaux importants, un désinteressement du travail, de l’agriculture et une renaissance bourgeoise similaire à celle produite par la Révolution de 89/91. Puis un effondrement des pays et des monarchies financées par l’or importé (et donc sans fondements économies solides) mais à la place une série de guerres et d’intrigues (reconquérir des territoires pour « exploiter des richesses »)

    Version ANTIQUITE: lorsque Rome a cessé d’être une civilisation militaire et intellectuelle et est devenue un empire régit par des empereurs hédonistes, les guerres de Rome n’étaient plus menées par des légions de romains mais par des mercenaires achetés ou soumis et qui allaient conquérir des territoires afin de ramener le blé qui devait nourrir la plèbe romaine de pain gratuit. La farine était un impôt ou un tribu payé par les peuples soumis (les empereurs régnaient sous le fameux slogan « du pain et des jeux » -gratuits bien entendu- pour la population pauvre de Rome) et l’empêcher de se rebeller. Résultat: le même qu’aujourd’hui :au lieu de « du pain et des jeux » substituer « RMI et téléréalité/ jeux videos débilitants » et on obtient ce dont parle Zénith….la rançon de la mollesse, et le prix payé pour favoriser l’argent qui « travaille » à la place des êtres humains. Une société qui cultive le Veau d’Or, soit en possédant les moyens soit en passant son temps à y rêver (émissions de type « ce n’est pas un rêve, ça existe et c’est arrivé à X,Y,Z, ils témoignent, passez la soirée à vous y projeter au lieu de faire qq chose d’utile), la société Casino/Lotto, la société Belle Image=Mérite Moral. Comment Marx a t-il eu cette idée bizarre, qu’une société idéale serait celle où les machines reprendraient le travail des hommes et l’être humain serait enfin « heureux et libéré ». Avait il oublié la rémunération du capital qui passerait avant les salaires? Les actionnaires qui auraient des droits? Qui prendraient peu à peu le pouvoir sur les directions? Les boursicoteurs de bas aloi et les grandes machinations de haut niveau? Les délits d’initié? Avait-il occulté la possibilité de fusion/acquisition et la faculté de pays divers d’acheter les uns chez les autres (concentration industrielle, multinationales ou/et fonds souverains)?

    La facture du siècle de Lumières c’est aussi d’avoir voulu faire passer l’hédonisme avant tout, de favoriser -de par la presse et les médias- les rentiers et de rendre prestigieux le fait de ne pas contribuer par le travail…. de faire disparaitre, voir de rendre totalement ridicules des qualités morales comme le Courage (physique, mental, civique), la Prudence (hello traders) qualité notoire des Grecs anciens (Ulysse est le vrai héros et pas Achille), la Tempérance (bonjour les téléréalités émotionnelles et les explosions de violence quotidienne qui ont fait disparaitre la Courtoisie, pourtant bien utile pour faire fonctionner le quotidien et s’accomoder d’imprévus en bonne intelligence les uns avec les autres)…Et valeurs bien nécéssaires pour résister au Veau d’Or et à la pression des actionnaires, surtout quand on dirige une entreprise….Ou quand on dirige une TPE et qu’on cède au Veau d’Or pour épater ses clients (étaler une réussite sociale inexistante au lieu de s’impliquer dans une amélioration des services, de la qualité des produits) et qu’on investit toute sa trésorerie en bourse afin par ce biais de gagner plus que par le biais du CA de l’entreprise ou d’oeuvrer à sa rentabilité, il y en a un paquet qui ont fait ça et perdu gros…

    Oui le matérialisme, la facture du Siècle des Lumières et de la Révolution, nous les payons aujourd’hui; la dévaluation de Valery Giscard d’Estaing a différé la facture et l’a augmenté de sorte à ce qu’elle soit aujourd’hui un fardeau pesant sur de nombreuses générations à venir et pas juste une question de décennies. Pour rappel, de Gaulle ne voulait pas de cette dévaluation, permettant juste de faciliter des exports pas suffisament compétitifs en terme de qualité et à la recherche d’un coup de pouce, car elle allait ensuite nuire au pouvoir d’achat de façon durable à cause tout simplement du goût des français pour les produits importés, les voyages etc….De Gaulle voyait ce que cette dévaluation allait coûter à la France des petits salaires et des retraités (l’exemple de l’Allemagne n’était que trop récent, il l’avait vécu de près) et ainsi son obstination ou sa vision que d’autant ont considéré vieillote a mis en place l’engrenage qui a potentialisé « la facture du siècle des Lumières ». VGE c’est aussi la propulsion par et donc de cette bourgeoisie, qui s’invente des origines nobles inexistantes, preuve parmi toutes que la Révolution de 89 est un phénomène très ambigü, et qui favorise « les affaires » et les Veaux d’Or et le capitalisme travaillant à l’aveugle et la société de l’Argent Roi (la société des finances aléatoires et de la Bourse-Lotterie).

    Petite remarque pour Zénith: non pas de 89 mais de 91 ce qui fait une TRES GROSSE DIFFERENCE, 89 a doté la France d’une constitution, rassemblé les Tiers Etats ce qui n’était pas plus mal considérant que les régions n’étaient pas entendues dans la capitale depuis au moins deux ou trois siècles et que des bourgeois, notables locaux avec des interêts commerciaux allant à l’encontre de ceux du peuple, bloquaient les décrets ou les décisions capitales issues de la cour comme celles de Colbert visant à redresser les finances. Ainsi ces notables, bourgeoies avec beaucoup d’influence locale et précurseurs des vecteurs du capitalisme moderne, empêchaient déjà une politique nationale efficace….car elle NUISAIT A LEUR SPECULATION et à leur culte du Veau d’Or et à leur de reconnaissance par l’Argent-Roi, mettant ensuite l’impact négatif sur le dos du roi (comme dans le blocage du commerce régional du grain d’une région excédentaire, spéculant sur les cours vers une région en disette ou en famine); 91 a démis la monarchie et instauré la Terreur et le matérialisme par l’expropriation aléatoire des biens confisqués, jamais redistribués mais revendus à la Bourgeoisie qui s’est crée une façade de notables ou de fausse noblesse de province sur le dos de tout le monde. Pendant que les paysans faisaient les guerres Napoléoniennes pour « défendre » les « Droits de l’Homme » leurs femmes et enfants crevaient de faim et le culte du Veau d’Or et de l’argent facile se répandait….(déjà des spéculations sur les denrées coloniales, les invetissements dans les colonies, puis sur les constructions ou les action etc… et déjà de nombreux crachs boursiers au 19ième, voir par exemple tout simplement le Comte de Monte-Christo)

    Bravo Zénith, très peu de gens osent ce genre de commentaires, pour ma part dans certains milieux qui se veulent très « propres sur eux », petits ou plus grands chefs d’entreprise, je me fais complètement jetter lorsque j’ouvre ce débat (je suis économiste). Pourtant aucuns doutes là-dessus, trouver la sortie de la crise, recréer une forme de croissance (peut-être mesurée par d’autres indices que le volume monétaire des transactions et du PIB accumulé de ce fait -surtout si la valeur monétaire de l€ face à d’autres devises change ou si la crise financière dur et induit une stagnation) passe sans aucuns doute par le fait de voir en face ce dont parle Zénith: une société qui compose de la musique véritablement belle (comparer le Magnificat de Vivaldi à Diam’s et dîtes moi lequel/laquelle génère le stress ou la haine sociale et lequel/laquelle appaise), qui se contente de vêtements pour s’habiller au delà d’une saison au lieu de changer à chaque diktat de la mode et jeter à tout va, qui s’investit dans l’érudition, la pensée, les arts, les sciences a plus de chances de survivre et de bien vivre que la société consumériste qui mange du tout cuisiné pour ensuite pouvoir regarder des émissions de téléréalité à loisir et se lever le lendemain pour encaisser des aides sans rien rendre à la société ni à ses voisins mis à part se sentir victime de ne pas pouvoir consommer plus « comme les autres « ou « comme les riches » ou etc… Or aujourd’hui la constuction du PIB ne permettrait pas de comptabiliser des valeurs créatives et artistiques, (mis à part si commercialisées sous forme de CD ou de concerts), des brevets, des avancées scientifiques réelles et pas juste commerciales. Tout comme les systèmes de comptabilité nationale n’intègrent pas les pertes financières de façon visible, transparente: le faire (tout comme dans une entreprise) serait peut-être une autre façon de responsabilsier nations, banques et traders et de soumettre un pays à une notation financière, non pas sur ces dynamismes de croissance (difficiles à évaluer par temps de crise) mais par sa faculté à s’épargner els désastres de la spéculation….

    …car il y a la dette, la raison de la dette (toujours plus de dépenses sociales, on en est tout de même à un euro sur 3 redistribué c’est tout de même bcp et toujorus plus de niches fiscales, ça ne va pas de paire)… et ensuite il y a le fait que la BCE ne permet pas vraiement de se substituer aux anciennes fonctions de la Banque de france (prêter directement aux états).

    Le vrai problème: face à ceux qui prônent de revenir au franc (pour financer la dette par des emprunts français), revenir au franc n’aura aucune influence sur la plaie que sont devenus les marchés financiers inernationaux et leurs produits dérivés. Mais ça va grandement réduire le pouvoir d’achat des ménages à moins de fixer unf ranc fort qui nuise de façon bien cuisante à l’export, alors qui aura la main la plus forte pour inspirer le gouvernement: le « peuple » ou les lobbys? Comme dit Zénith, la Révolution de 8ç montre son vrai visage: tous les torts des anciens régimes aucuns des avantages promis ne demeurent. Et pour qu’une démocratie fonctionne bien il faut tout de même que les électeurs d’une aprt soient entendus, d’une autre part qu’ils comprennent au sujet de quoi ils votent et puissent voter pour un PROGRAMME, pas pour un CANDIDAT, quelle ineptie, gage de l’inconstance dudit candidait une fois assis sur le fauteuil. Un(e) candidat(e) pourra t-il/elle gagner contre la finane virtuelle aux effets économiques dévastateurs bien réels? Et pourquoi n’est il plus à la mode d’enseigner (moi on me l’a bien fait rentrer dans le crâne en 1ière année) que la spéculation et la dévaluation sont le deux modes de destruction d’un pays? Voir les US et l’Angleterre qui vont de crises sociales et budgétaire en crises sociales et budgétaires et violences urbaines depuis leurs dévaluations successives face à l’€ …..L’Angleterre veut « sauver » la City? Quelle bonne blaque. Que génère la City mis à part des ennuis pour tout le monde?

    Quelle tristesse, le vrai fléau, il me semble, c’est l’informatique, les réseaux d’informatique en temps réels et l’accélération que permet à ce titre l’informatique: car avant ,les dégats étaient limités aux heures d’ouvertures de la bourses (des bourses), aux délais dûs aux fuseaux horaires et à l’impossibilité d’enregistrer ou de demander des warrants ou autres dérivés de dérivés de plus en plus virtuels…..

    Quelqu’un a des idées? Peut-être que la sortie de l’Angleterre de la coopération budgétaire et son isolement qui va en découler pourront-ils nous sauver?

    On propose d’introduire de nouveaux critères de notation financière, notamment celui de la faculté d’une nation à juguler les effets de la spéculation sur la trésorerie de ses entreprises, du capital propre de ses banques, de l’épargne de ses citoyens boursicoteurs ?

    1. Merci Netmouse de ton apport. A la retraite maintenant j’ai moi aussi dispensé assez « aveuglément » l’économie à quelques générations aujourd’hui complètement « prolétarisées » (au sens où Stiegler l’entend, càd dépossédées de leur propre personnalité/humanité ); je m’interesse aujourd’hui à la philo qui a tellement plus à dire, et notamment aux auteurs » cyniques », de Diogène … à Cioran, Muray…. et autres penseurs incorrects!
      Une chose est sûre, il est temps de remettre du spirituel, même laïc comme le propose Ferry, dans notre vie, et dans la gestion de notre maison (« l’économie »). L’Université doit se remettre à penser et à inventer autre chose que ce que nous propose le système qui est en train d’imploser sous nos yeux. Excusez-moi pour tous ces auteurs cités, cela peut paraître prétentieux, mais avoir des idées « personnelles » l’est encore plus!

      1. Bonsoir Zénith: je persiste, ta pensée est originale et courageuse.Quelqu’un doit ouvrir le débat au sujet des dogmes avec lesquels on a formé notre esprit, bien avant l’univerité, déjà à l’école (les vilains rois, etc….les « gentils révolutionnaires etc..). Il est temps de remettre du spirituel dans notre vie, là où tu cites Ferry (je ne connaissais pas cette vue de sa part) je me permets de mentionner, ayant été formée à l’étranger, que c’est ce qu’on appelle « éthique » et que les Grecs anciens y sont maîtres en ce qui concerne la conception de la république ou de la gouvernance non républicaine idéale. Un tyran éclairé, bienveillant, peut faire beaucoup de bien à saon pays et nombreux sont les théoréticiens de la micro-économie, dont Arrow si je ne m’abuse, qui l’ont démontré. La démocratie peut être fallacieuse, Socrates a perdu sa vie pour oser le dire, c’est sûrement pourquoi tu n’es pas soutenu de tous ici: c’est une vérité qui requiert un certain courage à dire et à entendre.

        Puis-je me permettre de te proposer des ouvrages, qui, à mon avis, pourrait t’interesser? Pour de la macro-économie et de la pensée théorique qui sort des sentiers battus et qui est proposée sous une forme très structurée: « Musgrave & Musgrave: Public Finance » (un Musgrave tomba amoureux de l’autre -devenu- Musgrave et l’épousa). C’est une perle. Si on a lu « ça » on ne pourra jamais tomber dans le piège de l’économie incohérente, de la finance débridée, du libéralisme dérégulé jusqu’à faire pâlir de honte Adam Smith. Il y a aussi les derniers écrits d’A. Smith, malheureusement je ne me souviens plus du titre: il y décrit, dégoûté, comment « les mercantiolistes » de part leur monopolisation » du commerce de l’orient « détruisent » l’économie et comment il ne croit plus au libéralisme ni au libre échange. C’est dommage qu’on arrête la lecture de ses oeuvres aux théories de la main invisible, il est alrgement revenu depuis. C’est également très problématique si nos élus ne sont briefézs que jusqu’à ce niveau, Mme Thatcher ayant posé un précédent effrayant de ce que la bêtise peut faire à un pays des dé cennies plus tard, ce qui donc valide bien tes analyses au sujet de « nous payons la facture de la révolution de 89 ».

        Et, à tous ceux qui se moquent de toi: avez vous réellement lu et compris Zénith? Non seulement il dit bien « la » révolution de 89 (et pas « la » Commune » ni etc…etc..) de surcroit vous trouverez toujours des exemples des temps féodaux pour faire peur, il faut les replacer dans leur temps aussi bien que dans leur aire géographique. Je persiste et signe; pendant que les seigneurs féodaux de France et de Navarre écrasait des peuples, il y avait des pays où le système féodal fonctionnait comme une organisation sociale offrant justice, équité, sécurité, conditions de travail/salaire codifiées, par exemple en Roumanie/Moldavie et permettait de faire bouclier aux invasions récurrentes Ottomannes, la Roumanie ayant alors été le bouclier oriental de la France, qui s’abritait (lire: s’enrichissait en commerce et en agriculture) derrière.

        La facture de la révolution de 89:
        1. des dettes d’abord: si celles contractées par Louis XV pour venir en aide aux français immigrés au Canada puis apr Louis XVI pour financer la révolte des américains contre les anglais ont été en aprtie payées par une première saisie de biens auprès d’une noblesse réfractaire, (c’était pratique: la noblesse avait financé les dettes et prêté l’argent, on lui confisquait ses biens et on remettait ça), cela n’a pas suffit lorsque la France, oui, la France républicaine a choisi de déclarer la guerre à l’Autriche et aux autres monarchies.

        2. fallait-il, à peine républicains, se montrer belliqueux et aller embêter des peuples chez eux pour y semer la zizanie partant de la logique que la meilleure défense est l’attaque et quen exportant « la » révolution on arriverait à la maintenir sur le sol français? Toujours est-il que ces guerres, très coûteuses, ont nécéssité des financement par des bons du trésor puis apr des confiscations de biens complètement délirantes, notamment en désignant des villes entières comme « contre-révolutionnaires » et en saissant les biens de tous les habitants. En campagne, et notamment dans certains départements, il suffisait de désigner un voisin pour que le comité se saissise de ses biens et qu’on puisse ensuite els récupérer à bas prix.

        3. la nouvelle bourgeoisie émergente (des paysans embourgeoisés par l’achat de terres à vil prix et des bourgeois des villes enrichis par l’achat de terres et y mettant des métayers à travailler pour 3 sous) a fortement contribué à changer l’agriculture française: de nourricière, vivrière, grande productricve de blé, elle s’est mise durant le 19ième siècle à se spécialisé de plus en plus dans le vin produit sur des terres à blé malgré les avertissements de ceux qui comprenaient où cela allait mener (les curés de campagne notamment, désolée): à la famine. Car si une terre à blé pisse le vin (car elle est grasse) le bourgeois s’enrichit encore plus vite, produisant des volumes importants, qui grâce à la construction des chemins de fer allaient pouvoir alimenter à abs coût de transport Paris et le nord, là où les ouvriers, atteints de choléra, pourraient aller gentiment à l’usine tous les jous si on leur fournissaient cette boisson si saine pour oublier leur vie et leur salaire de misère en rentrant le soir. A noter que le vin, sucré, dans des temps pù le pain coûtait soudain très cher, car les terres à blé ne produisait plus de farine, s’y substituait en termes caloriques aussi, créant la tradition de l’alcoolisme des classes ouvrières industrielles, un alcoolisme qu’on ne connaissait pas de cette envergure dans les campagnes (ni dans les villes avant l’ère industrielle).

        4……encore la facture durant le 19 ième: investissements boursiers idiots, crachs boursiers, faillites d’entreprises solides dûes uniquement à de crachs boursiers, conflits sociaux (patronnat enrichi contre prolétariat appauvri et maintenant alcoolisé puis bientôt tuverculeux, je pense notamment aux conditions de vie dans des villes où l’on commence à s’entasser, aux conditions de travail dans des inustries qu’on ne connaissaient pas comme l’extraction minière etc…..). La société agricole, non révolutionnaire se contentait de moins et finalement, si vous lisez les témoignages de l’époque souffrait durant les guerres et pillages et sous les impôts injustes mais qu’est-ce que la révolution de 89 a changé à cela?

        Voyons et comparons:

        Impôts: sujet récurrent des cahiers de doléances, ils demeurent une thèmatique essentielle des doléances aujourd’hui. Environ 50% de charges sociales pour un salaire (patronales et salariales) puis une partie pour les impôts sur le revenu, puis une partie pour la taxe d’habitation et pour la taxe foncière, j’ai calculé que sur un revenu d’environ 2000 à 3000 € mensuels, la pression fiscale, réelle totale, est de plus de 70%. Bien sûr je souligne: pression fiscale. On voit nombre de comparaisons internationales farfelues comparer des taux d’impôts (sur le revenu et en oubliant les abattements) alors qu’ici nous avons un système social basé sur les charges, il convient donc de les traiter comme un impôt. Je compare avec le Danemark que je connais bien: pression fiscale totale pour le même revenu d’environ 40 à 45% selon les localités. Peut tomber à 30% si on achète une maison, car on déduit les interêts.

        Dette publique (dettes des finances de l’état et dettes des localités): no comment, vous avez déjà tous tout écrit. Mais aux anti-Zénith, c’est exactement ce qui a déclenché la révolution de 89, la NOBLESSE VOULAIT ETRE PAYEE!!!!

        Dette des entreprises et/ou doléances des entreprises: en 1789, elles se plaignent de la concurrence (espagnole, et oui, rien n’a changé, qui « casse » les prix) et de ce que le roi devrait instaurer plus de contrôle aux frontières ou augmenter des taxes sur les imports etc…. et aussi de la contrefaçon étrangère (ça rappelle un qq chose q’aujorud’hui) et que le roi est trop alxiste et ne fait rien pour y remédier. Préssé apr ses sujets, le roi instaure un système de contrôle et commet l’erreur stratégique de faire payer les producteurs pour le contrôle…. oui mais il y a aussi….

        La cherté de la vie: et oui le pouvoir d’achat en 1789 baisse, car il y a des conditions climatiques faisant que le prix du blé augmente, pourtant il n’y a pas pénurie de pain, il y a juste des salaires qui ne suivent pas…mais comment les salaires suivraient ils? Les fabricants sont pressés par des concurrents qui cassent les prix (car leur coût de vie est encore plus bas) et par des taxes (les impôts sur la plus-value sous une autre forme, les impôts fonciers, les impôts sur le droit d’entrer au amrché ,d e transporter les marchandises etc…)…..

        Les conditions de vie des femmes: le vote des femmes, où-est ce qu’il se situe dans la période républicaine malgré la déclarationdes droits de l’Homme (de l’Homme, pas de l’être humain)….. Il faudra un de Gaulle et deux guerres mondiales pour que les femmes vote, dernier pays européen, la France, a donner le droit de vote auc femmes, c’est tout simplement honteux!
        A salaire égal, travail égal, la bonne blague, vous lisez une collègie économiste féminine mais pas féministe. je vous énerve? Allez jetter un coup d’oeil aux stats: écarts de salaire de 20 à 30 % pour les femmes de France (à travail égal etc….) ensuite il y a les CONDITIONS de travail. Tout ce qui est contraignant, nuit à une promotion, permet l’enlisement c’est pour les femmes à moins de devenir une peste. Personnellement, pardon de parler de ma propre vie, je me souviens d’une mission, qu’on me propose en Afrique de l’Est à un moment où c’était dangereux (guerre du Rwanda) et on me dit (« tu comprends, X devait y aller, mais comme c’est dangereux, sa femme n’a pas voulu, alors merci d’y aller »….hahaha la révolution de 89!!!! Et Noël etc. dans les pays où on y va car on n’y fête pas Noël c’était pour moi aussi « car bon pour ton avancement » faut dire que j’ai été bonne poire. Quitte à être bonne poire j’aurais préféré l’être à une époque où les messieurs faisaient face…..

        Justice/transparence: la France est classée après les Barbades, le Chili, le Qattar. Et oui, belle république, transparente, incorruptible, au service de ses citoyens qui sont aussi, ne l’oublions pas, ses contribuables. Mis à part la Novuelle-Zélande (numéro 1) on trouve toutes les monarchies européennes avant la France: Allez voir si vous ne me croyez pas: http://www.transparence-france.org/e_upload/pdf/global_corruption_report_climate_change_french.pdf

        La république ne garantit rien en soi. C’est l’éthique personnelle, la transparence, les garde-fou contre la corruption (lire: les affaires ou les intrigues de cour, monarchiques ou républicaines) qu’il nous faut.

        Pour ceux sui doutent encore je propose de lire l’ouvrage de Lamartine en 3 tomes (c’est de l’histoire et Lamartine y relate des chroniques de l’époque de la révolution) « Les Girondins ». C’est précis et ça livre une bien autre version que celle, complètement édulcorée de la révolution de 89 et 91 avec laquelle on nous a lavé le cerveau depuis la maternelle….

    2. @ Netmouse

      Vous planez vraiment très très haut, dans des sphères inatteignables au commun des mortels auquel j’appartiens. Merci de ce lumineux éclairage, mon Seigneur…

      1. @J.F. Hauwel: désolée, je ne vous comprends pas: je suis une femme, très terre à terre de plus, car ayant surtout travaillé en tant qu’experte internationale dans des pays en guerre, j’étais chargée de missions d’évaluation ou de conseil sur la reconstruction et les politiques économiques à recommander aux donateurs ou aux gouvernements locaux concernés.

        Je n’ai aucune érudtion du type auquel vous semblez faire allusion (et d’ailleurs je ne sais de quelles sphères vous parlez, tout me semble à portée de main en particulier pour les contributeurs de ce blog, très bien renseignés et érudits) mis à part mon doctorat, très terre à terre car très mathématique finalement et portant sur le soutien décisionnel (et plus particulièrement en matière de politiques économiques de financement publique de services publics) même si j’ai fait un long trajet dans l’économie régionale et les infra-structures et l’agriculture (ce qui m’a valu de me qualifier aux yeux des institutions de donateurs comme sachant un qq chose au sujet de la reconstruction d’un pays, ( car ça ressemble à du développement régional et à son faisceau de problèmes). Par contre j’ai assuré dans le pays où je vivais à l’époque (pour une région très importante en termes économiques) l’élaboration du rapport soumis à Standard and Poors pour notification financière et ladite région a obtenu la note AAA+ alors que le pays lui-même était noté en AAA, une exception, car S&P avait (ou a) pour principe qu’une région ne pourrait jamais obtenir plus que la nation à laquelle elle appartient.

        Je pense donc, en termes de résultats concrets du moins, savoir de quoi je parle: avoir vécu dans une monarchie, où j’étais une citoyenne étrangère, se voir confier des missions de ce type, avoir accès à des droits et des libertés du type égalité des salaires, sécurité de la validité future des retraites, couverture sociale universelle quel que soit la situation de famille ou de revenu ou de travail, sécurité physique et égalité devant la loi, notamment si je pense à certaines situations ici dans mon village de campagne où comme l’écrivent les cochons dans Animal Farm d’Orwell quand ils ont fait la révolution et pris le pouvoir: Règle n° 1 « Tous les animaux sont égaux » et Règle n° 2: Certains animaux sont plus égaux que d’autres » ce qui n’est prévaut peut-être aussi end ehors de mon village…Je disposais donc de droits et de libertés en tant qu’étrangère, résidente d’une monarchie (notamment le droit de vote aux élections régionales) qui dépassent celles que m’offrent (ou offre à d’autres) la république française, ma patrie et le lieu où je suis née, et cela me procure aussi…. un certain recul!

        Si vous n’avez pas voyagé -et vu votre ton- peut-être est-il grand temps que vous sortiez de l’ornière franco-française du style « je sais tout, j’ai déjà tout pensé, je ne change pas d’un yota, je me moque de tout ce qui est nouveau, rien ne doit attaquer ma pensée figée par le système qui m’a formaté ». Je dis cela pour votre bien: un grand bol d’air pour remettre en question les idées reçues (et se remettre en question) ça fait beaucoup de bien, mais si on est en panne d’oxygène, en général on s’endort sans le ressentir, d’où le désagrément d’être secoué….

        J’ai vécu dans plusieurs pays et j’y ai connu plusieurs systèmes de gouvernance, tout comme mon cursus m’amène à savoir les comparer, mais en cela j’imagine ressembler à tout un chacun sur ce blog.

        Maintenant mon expérience de terrain, ce qui est autre chose, m’a appris que la moquerie, le dénigrement, les menaces voir la violence sont les stratégies déployées quand on n’a rien à dire ou pas d’arguments réels ou intelligibles à exprimer. Libre à vous. C’est notamment en mission, lorsque dans des pays divers j’avais à défendre des points de vue pas vraiment « en vogue » dans les sphères du pouvoir et qu’il fallait les faire passer, que j’ai été tour à tour targuée de « communiste » de etc… etc… Et pas toujours par « le » pouvoir lui-même ni par les donateurs qui voulaient juste la transparence et la reconstruction. Le plus souvent par des carrièristes (de « locaux », de donateurs, d’autres donateurs concurrents, et oui, les aides internationales jouent l’une contre l’autre aussi)en poste permanent d’expats ou convoitant un tel poste « back home » et en attente d’une bonne, grosse, grasse mission de long terme avec défiscalisation totale et qui n’avaient pas vu à temps que a,b,c,d, allait causer (1) la guerre civile, (2) la guerre, (3) des conflits ethniques etc, etc… Vous comprenez? Cela dérange, ça dérange leurs plans de carrière s’ils ont pensé la pensée formatée (pour plaire au Prof, puis au Big Boss et assurer leur carrière au début, après ça devient un réflexe)….Rentrer en France et être ici labellisée « Mon Seigneur » (hehe je suis une femme) c’est hi-la-rant, après avoir été « communiste » en Afrique et en Europe de l’Est pour des expats en mal de mission. « Mon Seigneur » c’est vraiment marrant, aucune intuition, hein le Hauwel? Enfin bref,Mon Seigneur aujourd’hui c’est quoi/qui? Cela implique bien sûr un hommage, à qui rend on hommage aujourd’hui? Au caïd qui règne physiquement sur une cité et terrorise les habitants locaux, au gang local qui palce une machine à jeux dans un café du sud un jour snas que le gérant n’ait rien demandé ni souhaité et à aprtir de ce jour le gérant doit une « redevance » pour « protection », bien sûr on aprle d’argent opaque donné dans des enveloppes, d’où la nécéssité de boursiciter pour rentrer de fonds etc…, au type qu’on voit et revoit sur les plateaux télé jusqu’à en avoir la nausée et qui raconte où mener la prochaine guerre et pourquoi elle est « juste » ou celui qui explique ce qu’on doit penser de telle ou telle personne ou idée ou politique ou oeuvre d’art (ou la nana qui se prend pour l’égérie du parti politique A,B,C, en tant que journaliste je veux dire) ou est-ce plutôt la jet-setteuse ou le jet-setteur X, Y, sportif, acteur ou mannequin ou chanteur/euse que l’on courtise car il/elle gagne des millions, est vu(e) partout, a un carnet d’adresse bien rempli, a des millions de fans, une page Facebook ultra-remplie et fournira un appui électoral précieux? Et où ça nous mène, ces hommages, le culte de « ça », relatif aux problèmes évoqués ici, fonds souverains qui dépassent les limites, agences de notations financières aux objectifs douteux, dettes publiques peut-être pas si problématiques qi on n’en faisait pas tout un foin, pertes réels d’argent virtuels démultiplié par des produits financiers complètement sans lien avec la réalité….?

        La France, le débat politique français, sous les monarchies comme sous la république, perd son temps en plaisanteries de salon et moqueries diverses (et d’ailleurs dans les salons en dîners de ville et discussions inutiles alors qu’il faut relever ses manches), alors qu’il ya de vraies choses à faire, à inventer, repenser et mettre en oeuvre. Moquez vous, moquez vous, vous perdez juste un peu d’encre et de salive, les vraies hommages rendue aujourd’hui le sont à une culture de plus en plus située à un dénominateur dit « commun » qui est en chute libre. Pourquoi? L’éducation nationale produit des cancres, il n’y a qu’à regarder les comparaisons internationales, dans la sixième puissance économique au monde, pourquoi? Les résultats du certificat scolaire d’il y a un siècle étaient supérieurs en orthographe et arithméthique au niveau des lycées aujourdd’hui, pourquoi? C’est ça les électeurs de demain, les décideurs de qui va gérer le pays? des garçons et filles qui n’ont plus envie de lire car ça les fatigue en fait, car on les sature d’autre chose et l’info n’interesse que quelques illuminés, dont ceux sur ce blog, tandis que les grandes masses électorales pour qui on s’est batuus et battues afin que ce droit leur soit octroyés n’ont même plus la volonté de se lever du canapé et aller déposer un bulletin dans l’urne, pendant que des mon Seigneur (à qui on rend hommage) qui vendent pour des millions de disques, recommandent de ne pas voter. C’est « ça » les mérites de la révolution de 89 aujourd’hui (= la facture dont parle Zénith), à votre opinion? Vous ne pensez pas qu’on rêvait d’autre chose, par exemple d’un vote utilisé? (Sachant que même suite à 89 d’une part seuls les hommes pouvaient voter, mais uniquement les propriétaires terriens, belle révolution, je dirais! Et aujourd’hui, nombreux sont les travailleurs/euses légaux comme clandstins mais enregistrés légalement à la Sécurité sociale (clandstins car nonr econnus en tant que résidents mais travaillant légalement) qui n’ont pas le droit de voter, mais qui paient charges sociales, impôts et financent la sécurité sociale de français qui ont le droit de voter mais ne votent pas et qui ne travaillent pas. C’est « ça » la révolution française, les droits de l’homme?

        Je ne sais ce qui déclenche votre réaction, mais vous vous abaissez, en ressentez vous réellement le besoin? Ou est-ce que l’ironie chez vous remplace les contributions constructives?

        Peu importe, le fait est que le manque de transparence de l’état actuel des choses, du shadow banking, de la république des affaires, des institutions internationales qui jouent des rôles opaques (et là je sais de quoi je parle) profite gros à des gens qui savent utiliser des gens comme vous pour maintenir l’état des choses, à vous de vous libérez du joug, mais certains aiment rester esclaves et y enfermer les autres….

    3. @Netmouse, le 13 décembre 2011 à 21 h 24

      « Comment Marx a t-il eu cette idée bizarre, qu’une société idéale serait celle où les machines reprendraient le travail des hommes et l’être humain serait enfin « heureux et libéré ». » Bonne question. Allez donc y voir de plus près.

      « Avait il oublié la rémunération du capital qui passerait avant les salaires? » Non.

      « Les actionnaires qui auraient des droits ? » Non.

      « Qui prendraient peu à peu le pouvoir sur les directions ? » Non.

      « Les boursicoteurs de bas aloi et les grandes machinations de haut niveau ? » Non.

      « Les délits d’initié? » Non.

      « Avait-il occulté la possibilité de fusion/acquisition et la faculté de pays divers d’acheter les uns chez les autres (concentration industrielle, multinationales ou/et fonds souverains) ? » Non.

      Quant à faire de Héliogabale une « Version ANTIQUITE: lorsque Rome a cessé d’être une civilisation militaire et intellectuelle et est devenue un empire régit par des empereurs hédonistes » du capitalisme, c’est faire preuve de si peu de sens historique que je vous propose d’allez voir du côté d’Antonin Artaud et de son anarchiste couronné. Peut-être y verrez-vous plus clair en passant par l’autre côté du frontibus.

  26. Puisqu’il n’est jamais trop tard pour renouer avec la Foi (avec ou sans l’assistance de l’église catholique romaine), vous pouvez vous en remettre à Saint Jude, le saint protecteur des causes désespérées (pour les catholiques).

    Il est le saint patron des causes perdues, celui qui continue quand plus rien ne retient, à part l’espoir et la foi d’aller au bout de ces espoirs. Il est honoré le 28 octobre (ce qui est un peu tard ou trop tôt, c’est selon le point de vue de chacun : ).

    Sainte Rita de Cascia est également une protectrice des causes désespérées.

  27. À QUEL SAINT SE VOUER QUAND ON EST ATHÉE ?

    Au plus pauvre de l’histoire il y a toujours du bon à prendre,

    Que l’Athé(e) se démerde c’est bien le temps de penser à ces choses là,

    J’ai déjà bien du mal à garder la tête en dehors de l’eau dans la prière du matin,

    Alors je vous raconte pas la suite lorsque les choses du monde se gâteront partout,

    A quel sain se vouer le coté droit ou le gauche pour moins penser durement à la crise ?

    Déjà que mon ex syndicaliste me reprochait souvent d’être trop spirituel sur les bords,

    Alors depuis vous comprenez je cherche plus trop à convaincre de ma bonne foi,

    A quel coco se vouer pour mieux apprendre à vivre sans armes ni bagages ?

  28. En gardant le système d’une monnaie qui peut se refuser à l’usage et se thésaurise massivement, il n’y a aucune issue tranquille.

  29. Bon… chacun est dans sa sphère, sa bulle, son numéro, sa toile…
    Sa pépite.
    Allez voir là : http://youlountas.net/

    Laissez-vous porter par la musique… Lisez le texte et voyez… là, la place de la Bastille… Cela vous prendra quelques instants foudroyants de réalité et de poésie.

    « Il y a bientôt un quart de siècle tombait le mur de l’Est, incarnant la chute d’un système totalitaire particulièrement pervers. Mais son complément dans l’équilibre de la terreur n’est pas tombé. Depuis la fin de la guerre froide, le capitalisme financier révèle son vrai visage et n’admet plus aucune limite. Quand tombera à son tour le mur de l’Ouest ? »

    C’est si vrai, non ?

  30. « A quel saint se vouer..Observer les commentateurs papillonner en allant de l’un à l’autre, s’y perdant souvent… ». C’est très difficile de s’y retrouver au milieu de tant de cornichons.

    1. Très stimulant en effet… Ca me fait penser aux présentations qui étaient faites par la société du Mont-Pélerin en 2008, sur le cas de l’Islande : selon ces vénérables sages, la cause de l’effondrement de l’Islande – pays probablement le plus ultra-libéral de la planète – était relativement simple : le pays n’était pas allé assez loin dans les réformes ultra-libérales, il restait encore un semblant d’État et de service public !

      Vous venez d’avoir un accident, vous faisant renversé par une camionnette, et vous êtes légèrement blessé. Ces gens-là arrivent pour vous expliquer que vous auriez eu certainement beaucoup moins mal si la camionnette avait été un 38 tonnes, et il se trouve encore des ahuris pour les écouter doctement.

    2. Oubliez l’idéologie marchande, posez-vous plutôt d’autres questions.

      Et si plus de pingrerie était la solution pour les plus grippe-sous de la terre ?

      Est-ce le manque de pingrerie qui plombe autant le monde à des degrés divers ?

  31. je voudrais savoir :
    si on redistribuait les richesses équitablement, d’après Paul et les autres, la machine économique redémarrerait, mais :
    – est-ce que cela permettrait de faire vivre 7 milliards d’humains de façon « digne » (sans doute 9 milliards sous peu) ?
    – et sans pour autant menacer la vie de l’Homme sur la planète ?
    merci pour toutes ces infos
    Lionel

    1. est ce que l’on est vraiment 7 milliard s ? comment ne pas croire que ce chiffre est faux ?

      les recensements se font avec plus de 10% d’erreur dans les pays developpés (usa par exemple ) …

      et certains autres pays n’ont pas interet à gonfler leur demographie artifiicellement ?

  32. Je pense que c’est non seulement possible mais que ce sera indispensable.

    Pour cela il faudrait valoriser les innovations qui économisent les ressources naturelles et réduisent les déchets de nos activités.
    Comme le suggérait dès les années 60 et 70 Buckminster Fuller il faudrait mettre le génie humain à l’épreuve de « faire plus avec moins » : être capable de nourrir tous les habitants de la planète de manière décente, c’est à dire sans excès ni privations, tout en préservant les ressources naturelles, en limitant au minimum possible les déchets .
    Les idées de Buckminster Fuller furent très largement ignorées on le prenait pour un excentrique et on ne voyait pas le visionnaire en lui.
    On retrouve des idées semblables dans le livre « Prospérité sans croissance : La transition vers une économie durable » de Tim Jackson.
    Un article du magazine « Scientific American de Novembre 2011 aborde aussi le sujet

    Titre de l’article:
    « Can we feed the World and sustain the Planet?
    A five-step global plan could double food production by 2050 while greatly reducing environmental damage »
    Auteur Jonathan Foley

    Qui propose 5 mesures mondiales pour un « doublement de la production de nourriture » en diminuant l’impact écologique cela pour faire face à deux problèmes: la malnutrition de plus d’un milliard d’individus sur notre planète et un accroissement quasi inévitable de la population mondiale, cela en utilisant les ressource de manière bien plus efficiente, ce qui par la même occasion réduirait considérablement la production de gaz à effet de serre, dont l’agriculture, selon cet article, porte une responsabilité plus forte que les autres activités industrielles et commerciales. Entre autre, au travers de déforestations massives destinées à augmenter les surfaces arables, lesquelles déforestations détruisent les immenses puits à gaz carbonique que sont les forêts. Les auteurs proposent aussi une évolution vers une alimentation moins carnée. Une utilisation plus parcimonieuse de l’eau. Une réduction massive des déchets alimentaires surtout dans les pays « riches » mais aussi dans les pays pauvres ou une partie des récoltes disparait faute de techniques de préservation et de distribution efficace (attente trop longue de la marchandise dans des entrepôts inadaptés.)

    Article à lire car il est difficile de le résumer. Les données y sont nombreuse et sont le résultat de recherches sérieuses.

    Je reste fidèle à mon admiration pour Buckminster Fuller et comme lui je pense que c’est par l’éducation, entre autre dans les sciences et techniques qu’on peut espérér sauver l’humanité, thème qu’il a développé dans son livre « Utopie ou oubli » (Utopia or Oblibion »

    Paul

    1. Dans mon message précédent il s’agissait d’une réponse à Lionel, En lui disant que nourrir 7 milliards d’humain serait possible: Pour cela il faudrait valoriser les innovations qui économisent les ressources naturelles et réduisent les déchets de nos activités.

      Je voudrai rajouter que pour le moment tous les indicateurs économiques restent bloqués sur des analyses quantitatives où la seule évaluation pousse à produire plus sans voir comment et à quel prix environnemental.

      Buckminster Fuller, encore lui disait déjà en 1970:
      « Les modes actuels de mesure de la richesse ne sont pas réalistes. Ils ont été adoptés pour évaluer l’artisanat, l’agriculture, les mines, la chasse, la pèche – une économie préindustrielle – et sont aujourd’hui, en conséquence, seulement capable d’enregistrer les déficits nationaux. Ces systèmes obsolètes sont défaillants à prendre en compte l’entropie, la caractéristique auto multiplicative de l’universalisation du monde. »
      La situation est encore pire aujourd’hui qu’il ne la percevait à l’époque.

      Paul

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